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letra de énième constat 2.0 - zirko (sks crew)

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[couplet unique]
à une époque où nos principes se perdent
où on n’dit plus “je t’aime” mais “suces ma bite, j’te baise”
tous avides de pèze. vu c’qui s’agite sous terre
j’ai toujours été un cancre, lorsqu’il s’agit d’se taire
j’couche ce thème sur un coup d’sang
énième coup d’gueule à une époque où notre avenir a comme un goût d’cendre
énièmes souffrances transcrites sur d’énièmes gouttes d’encre
énième tentative en vain … du moins c’est c’que tous pensent
combien ? combien sèment le trouble ? combien perfidie ?
combien souhaitent qu’on en arrive à la guerre civile ?
triste époque. l’état vide tes poches
si le taf c’est la santé, les taxes brisent tes côtes
quel genre d’avenir a-t-on offert aux mômes ?
choisiront-ils d’être “filles de putes” ou “héritiers de pères h-m-” ?
tout les péchés gangrènent dans le torse de l’homme
2017, serres les fesses face aux forces de l’ordre !
rien n’a changé depuis coup d’pression
me compare pas à tout ces clowns dont t’écoutes les sons
aucune frasques d’eux …
j’attends la gloire, comme les rohingyas attendent encore les casques bleus
et les complots n’ont plus rien de théoriques
depuis qu’ u.s.a et qatar financent le terrorisme
j’ai vu ventriloques et marionnettes à l’opéra du crif
seul le crime paie, frérot, mais qui paiera (pé-ra) le crime

un ex-banquier rothschild à la présidence
coopté par attali, de toute évidence
les dés sont pipés, politique de mytho
leur 49.3 ill-stre une démocratie pipeau
les médias mainstream te conditionnent chez toi le soir
le droit de vote ? surtout le droit de croire qu’on a le choix !
que la justice nique sa mère, le dernier juge que j’ai vu
avait un faible pour les gamines de ma rue
poto, j’arrêterais peut-être de les persécuter
seulement quand “dany le rouge” prendra perpétuité
loin du pays merveilleux qui a inspiré alice day
combien de scènes “x” y’a t il dans un walt disney ?
c’est de la sorcellerie, mec, quand on nous sort ce remake
car le chaperon rouge, de base, est une image de l’hymen
ris à la barbe de l’imam, déclenche l’applaudimètre
écran d’fumée et compagnie, derrière un tas d’polémiques
et le dialogue est complexe, vu qu’on est plein sur les nerfs
si mon avis n’est pas le tiens, je t’en prie, sois poli, mec
ai-je pris la parole pour appeler aux armes ?
j’comprends qu’la musique soit proscrite, vu c’qu’elle fait aux hommes
la luxure, le clinquant, tout ça plait aux nazes
imbécile ! faire du “rap conscient” est un pléonasme !
dans les couloirs d’une major, tout l’monde parle chiffres
aucune d’entre-elles nous tient par le chibre
j’suis marié, rien à tre-fou que ça plaise aux filles
ton rap pour haltérophiles est maqué par des pédophiles
si la musique apaise les mœurs, on est borderline
excédés de voir autant d’daronnes au bord des larmes
revendiquer son bloc, c’est chaud quand on est grand garçon
où as-tu vu un esclave fier de sa plantation ?
notre att-tude donne raison aux propos de zemmour. j’dis
qu’il y a autant de con chez les condés que chez nous, oui !
avant de critiquer les autres, balayons devant nos portes
car je n’pense pas qu’aucun de nous ne soit exempt de tout reproches
gringo, comment veux-tu qu’on nous respecte ou qu’on porte écho ?
quand tu appelles toi-même ton pote “négro” !
f-ck l’égo, j’force l’étau
brise le silence des agneaux puisqu’il est grand temps qu’on sorte les crocs !
et les pet-ts frères d’la tess’ confondent dîn et swag
en savent plus sur escobar qu’ahmadinejad
tu veux qu’ils baissent la tête ? qu’ils disent “oui, chef !” ?
à quoi bon, quand on fait 500e (euros) en allant dealer l’soir ?
bicrave la poudre et les cachetons
quitte à prendre des risques, autant qu’ça tourne et qu’le cash tombe …
trash fût le scénario
quand j’ai reconnu le corps de mon pote au funérarium !
dans ces moments, les visages prennent de l’âge
quand l’daron embr-sse son fils, les paupières pleines de larmes
fils de pute de destin, hein, chienne de life
oseille, oseille, tous nos problèmes viennent de là
mais pour tous ceux qui n’ont rien, la richesse est dans les cœurs
c’est dingue, comme le dîn te renforce dans l’épreuve
observe autour de toi, la nature te tends les preuves
j’aimerais te parler de ma foi, mais eux voudraient que t’en ai peur
la pleurniche, c’est pour les faibles. j’laisse ça aux gaucho
trop chaud, pour être accueilli sur tout vos “talk-shows”
la vérité dérange donc ils censurent les miens
mais se taire, c’est avoir du sang sur les mains
ils veulent euthanasier et même nous “pucer” comme des animaux
c’est fou, le taux d’imazalil dans nos aliments
en guise d’ultimatum, exposons le hic
vu c’qu’on a fait de l’atome, que dire du “boson de higgs” ?

originaire d’un bled où l’on cuisine le “brèdes mafane”
j’trouve la force de me lever et de sourire auprès d’ma femme
et par les temps qui courent …
qu’y a t’il de plus subversif que de parler d’amour ?
à une époque où nos principes se perdent
où on n’dit plus “je t’aime” mais “suce ma bite, j’te baise”
tous avides de pèse. vu c’qui s’agite sous terre
j’ai toujours été un cancre lorsqu’il s’agit de se taire

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