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letra de temps 5 - zikxo

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zikxo
temps #5

j’vois les p’t-ts sécher les cours, les condés qui font des tours
y’a qu’l’amérique qu’est décorée, des mecs de bondy sous écrou
c’est la jungle par où j’habite, trop d’vrais à moi qui s’font canner
c’est le béton qui nous abîme, celui qu’on squatte d’puis tant d’années
y’a personne qu’est à l’abri d’fini rescapé dans la rue
on fini l’kamas dans l’arène parce qu’on a pas supporté la ruine
on va p’t’être opter pour la rime, pendant qu’ma mère veut qu’j’me marrie
j’roule des gros zit j’fais qu’me marrer
j’suis positif j’suis khalé
nique ta grand mère le chef de poste
tu crois j’ravitaille les clicos
parce-que ça fait plaisir aux meufs
ou parce que y’a plus rien dans l’frigo, hein ?
on est pas si cons, j’regrette les erreurs du p-ssé
j’gratte j’suis défoncé le soir pendant qu’des nuls font que d’percer
y’a l’regard d’la daronne qui s’inquiète
parce qu’il est plus d’cinq heure
non j’ai pas dormi d’la nuit, j’suis chargé rien qu’la puce appelle
ouais, j’ressens toute sa peine pour elle j’rappe le cœur désapé
faut qu’les darons soient plus à l’aise
j’te jure ma gueule ça m’traumatise
faut pas périr si tôt, faut continuer d’résister
on cherche pas à plaire pour les meufs ont est des mecs de cité
on procède dans l’adversité, j’ai pas fait l’université
lâche un pouce en l’air si t’aimes
j’veux pas qu’lueur d’espoir s’éteigne
chaque aventure c’est la même
on m’dit “c’est bon cette année”
mais j’fais que d’ramer gros cette fois-ci faudra pas venir séparer
j’aime qu’les comptes soient carrées voir des nombres en coupe sur l’barème
qu’on m’dise “zikxo j’sens qu’t’arrives” du bout du fil en maison d’arrêt
du thc dans les poumons, du 10 ans d’âge dans la vessie
j’pense à remonter des litrons, j’crois j’vais investir dans un v6
face à la miss j’suis indécis, j’crois pas aux signes j’veux voir tes seins
le lendemain j’suis à la pharmacie, cousine on s’recapte un d’ces cinq (sale pute)
c’est dans la merde qu’on navigue, parfois la vie c’est naze
j’suis d’l’époque d’ali j’aime les cl-ssiques de notorious et nas
si tu veux qu’on s’plie c’est mort, celui qu’on va cibler c’est moi
rien d’hallucinant j’vends la blanche alors vers l’avenir c’est noir
en feat on reste invincible, j’ai l’flow qu’-ss-ssine
depuis qu’j’suis un yamakasi, j’vais faire rentrer l’biff à la sacem
tu veux savoir jusqu’où j’vais percer, comme le mec à c-ssie
j’préfère supporter l’ol plutôt qu’d’avoir l’buzz à b-ssem
j’suis dans rue, j’suis dans la zik, j’suis dans la pute
j’écris des sons pour faire la une, toi p’t-t pédé t’es dans la pub
on a du nitro dans la plume, vous du niveau y’en a plus
zik sur la planète pluton, j’suis pas dans la cours des débutants
de nos jours rares sont les braves, malheureus-m-nt y’a qu’des putains
on veut siroter des c-cktails, claquer l’salaire des députés
t’es rempli que d’mauvaises idées
sache qu’en face moi j’suis possédé
j’fais pas partis d’ceux qu’on cédé
la j’cherche un concept pour l’cd
y’a que quand l’bigo est sous scellé
qu’j’perds du temps pour monter sur scène
shouf les jaloux fronssent les sourcils
parce qu’on s’en sort et sans sucer
inquiet de personne est soucis
j’claque les sous des mecs sous c
j’suis chez gucci j’prends des souliers

hé-hé
hey j’ai v’la la vision
faudrait prendre 3-4 platines pour réussir la mission
j’rêve de famille, de sable fin, nouvel horizon
mais pour l’instant j’détaille des 20 pour alimenter tout l’réseau
on fume de l’herbe, y’a plus d’saisons
p-ssion pour le rap il y’a plus de seize ans
j’tiens qu’à un fil sur l’bout d’ciment
pas à l’abri d’un coup d’ciseaux
cousin j’m’en tape de la consigne
des sous pour qu’j’me pavane au sec
c’est c’qu’il m’faut ouais là tout d’suite pour éviter d’barber ta recette
on va p’t’être piétiner ta reuss
joues les kékés et on t’arrose
on a la peuf tout l’monde s’arrache
on va p’t’être augmenter les taros
mec 93-140 au feu on pétait ton carreau
eric et son équipe déter voulaient nous foutre dans l’poulailler
les mecs de bondy tous alliés, face à rosny y’a huit années
tu crois j’oublie, j’suis dans ma ville
mashallah on a tous grandi
emprunte des sentiers sordides à l’affût d’une porte de sortie
rien à foutre des autres les humains deviennent des ordures
c’est pour tout les mecs de blanqui, delattre et nord de bondy de la sablière au s faut qu’mon son tourne comme les condés
nan y’a pas d’quoi être dégoûté, même au placard on m’écoute
j’prends pas l’risque de perdre des bras droits pour aller serrer des coudes

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