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letra de nada - zamo

[couplet 1 : zamo]
on a l’temps dans la poche, au mur ou au poignet
une allure folle il a, de loyer à loyer
dur de s’parler d’futur vu qu’l’usure m’force à aboyer
suture au poing au pire on perd
qu’est ce que tu veux qu’j’te dise? j’men tape !
a qui tu donnes des conseils ?
a qui tu penses quand tu danses avec le diable et qu’on saigne?
l’habitude m’enferme, à qui t’es venu parler d’horde ?
si la haine dort c’est qu’on l’-ssomme, l’argent nous tue
foutu rappeur à qui t’es v’nu parler d’or
c’est dans l’enclos que j’tape mes bornes
sur les murs: la tête des borgnes, sourds et muets, la merde déborde
ouais j’ai plus qu’ça à faire en fait:
perdre mon temps et l’votre devant la vieille déco soûl
rouler la verte décoller, enterrer mes colères
tempérer les pollens, j’t’enverrais pas d’poèmes
tout couille et j’trouve ça con ouais
j’m’active que peu dans l’chaos, j’accours après 4 kawas
trop tard j’avoue k.o., qu’à bout ce soir j’suis qu’en off
et j’tomberai bien 10 carafes, j’fais gaffe comme on s’dit ça va
cavaler après l’time, s’affaler après l’taffe
un salaire pas très stable, pas y’aller zapper l’taffe
comme un manège appréciable, une galère adéquat
j’ai pas d’air, à l’étroit, pas de règles à les croire
ce qui vous chante, ce soir pour tous ces combats d’coqs
pour moi rhum et clopes, pour vous c0ke et champ
c’qu’on s’raconte? qu’est ce que ça peut foutre :
j’aimerai savoir ce qu’on écoute, et
est-ce qu’on doit compter, suis-je faible comme la bonté
qu’on éprouve et qu’on étouffe dans une monté d’alcool ?
tu vas r’déscendre pas d’bol et t’faire chopper par l’col
car à long terme imbécile, tu vas en chier à la merci d’la vie et d’son balancier

[refrain x2]
j’me d’mande c’que j’ferai ailleurs… en tout cas j’fais nada
ici y’a qu’des fadas, et j’suis pas mal d’ailleurs
plus la banane d’hier, j’marave plein d’bières
j’m’arrache ces quelques phrases et m’froisse à la tienne

[couplet 2 : zamo]
amour ou possession ? t’auras du mal si tu confonds s-xe ou p-ssion
next et p-ssons, qu’est ce que c’est qu’ces façons?
b-n-liser l’incernable, laisse faire l’action
sauf si tu sais discerner l’diable du bavon
j’emprunte encore l’vocabulaire parce que les mots manquent
mais l’temps lui, donne en-vie d’-ss-ssiner l’ennuie
l’ambiguïté c’est nécessaire pour par se foutre à-poil chaque instant
s’taire et faire durer la douleur, les placements, un doute ?
moi j’adore, j’aboie, dors encore trop pour parler d’éveil
combat les défaites gores et sales et dans l’inverse est ma vie
même dans ce bunker j’sens encore l’averse et la pluie
dans tout cœur y’a l’envie d’meurtre combinée au bureau sûr, l’apaisant au sale!
on s’appellera toujours je l’souhaite dans l’but de s’mettre la mine à la maison;
vivre chaque naissance, si j’fuis la r’ descente
j’compte pas monter trop haut, quand j’dis “salut gros” j’ose
même pas penser au p-ssé, au futur absent, à c’présent glacé
respecte mes gens gars c’est tout c’qui m’importe
puisqu’être légende sans mourir, n’est ce pas décevoir?
si j’te vois, j’explique ce texte avec joie
je reste infecte avec l’accent aiguë
et juste ou pas, j’compose avec ce poids
s g ça veut dire sales gosses, ça veut dire vivre avec c’qui nous reste de pur
ta guerre nous nuit, ne nous teste plus
ça veut dire pas d’boss ! y’en a des tas sur les fronts, ça veut dire j’t’adore
si tu ressent ces choses malgré que tu sois dur au fond un peu comme kdor
si tes rêves les plus fous n’ont rien d’un vulgaire tas d’or
la mort avec elle on dégage les ponts, on, joue grave les cons, bon
là j’crois qu’c’est bon

[outro : zamo]
sg
ksr
zamo 2013

- zamo

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