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letra de au pays - yazid

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[couplet 1]
dieu j’ai peur, au pays mon peuple se meurt
il ne vit que de douleur et litanie d’horreurs
alger la blanche devient peut à peu rouge de sang
l’algérie regarde mourir ses enfants
l’ombre de la mort rode et le pays dans la fratricide guerre sombre
le peuple lui n’a qu’à compter les morts
inhumer les corps
impuissants, il ne peut que pleurer sur son sort
dur d’entrevoir un futur possible
dans un pays où le penseur devient cible
dans un pays où l’unique pensée est requise
dans un pays où l’on tue qui rivalise
mais malgré ce chaos l’accès au pourvoir prime
et même si le pays est au bord de l’abime
rien ne peut stopper cette haine
les corps tombent et sur eux les tombes se ferment

[refrain]
mayday mayday mayday
au pays mon peuple se meurt
mayday mayday

[couplet 2]
et oui malgré la dérive pas un semblant de trêve
la paix n’est plus qu’un rêve, la parole est au glaive
mais le pays lui, dans une totale incurie
n e sait qui suivre qui pourrit lui redonner vie
la nuit, des êtres ombreux, ténébreux, la lune et le jour, on voir que les esprits sont dans la brume
c’est ainsi que les milices prolifèrent
celles-ci prospèrent sur le terreau de la misère
car là-bas cruauté rime avec pauvreté
et la jeunesse préfère la violence à l’oisiveté
hélas, peu à peu, l’espoir s’efface
toute perspective d’avenir est mince face à ce fléau qui ne cesse de croitre
déjà pas facile, la vie se fait plus âpres
oui, le peuple meurtri par toutes ces tueries
vit malgré lui l’inexpiable conflit

[refrain]
mayday mayday mayday
au pays mon peuple se meurt
mayday mayday

[couplet 3]
voila comment 30 ans de pouvoir échoue dans le sang
dans un univers de cauchemar sans issue
où l’élite est déchue, la confiance est déçue
l’heure est à l’insurrection, la conscience n’est plus
la peur du lendemain se lit sur les visages
aujourd’hui l’action de la justice est éteinte
certains pensaient qu’ils p-sseraient l’orage
mais le bourreau resserre son étreinte
comment parler des fautes sans blesser les orgueils ?
mais comment parler des fautes sans risquer le cercueil ?
la mort est aux aguets, personne n’est à l’abri
de plus chaque mort renforce la barbarie
rien à faire, les commanditaires, à la capitulation préfèrent le cimetière
tout appel à la paix reste lettre morte
encore une fois la soif de pouvoir sur la raison l’empote

[refrain]
mayday mayday mayday
au pays mon peuple se meurt
mayday mayday

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