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letra de trunks - wrap

[couplet]
j’ai pas l’temps pour le sommeil mais c’est nécessaire
même la peau d’mes meilleurs potes est moins noire que mes cernes
mes heures de sommeil c’est des siestes aléatoires
j’peux m’endormir si tu m’dis d’aller m’-sseoir
influencé par copperfield j’ai du m’faire des illusions
ma fatigue c’est le résultat d’mes désillusions
j’suis l’incarnation d’la procrastination
j’reporte tout sans raison sans exagération
productif et flemmard c’est paradoxal
pourtant c’est c’que j’suis, gros c’est paranormal
donc nuit blanche égal un nouveau texte
ou nuit blanche égal positif a l’éthylotest
j’teste de flairer un plan pour m’en tirer mais j’suis
pestiféré un pers différé dans toute la pièce effrayé presque illettré
depuis qu’j’ai arrêté d’trainer en amphi
j’me suis endormi sur ma feuille
noyé dans mes efforts et j’ai pas d’branchies
j’ai nourri ma paresse et mes failles
aphone quand on m’demande de réfléchir mais j’ouvre ma gueule pour rire
j’me laisse pourrir et prouve au pire que j’peux mourir sans prévenir
venu dans l’rap comme un messie pour convaincre tous les impies
même les pd et les p’t-te filles appelle moi billy eliott
yo, marre de mener ma barque j’veux mener mon yacht
ou mon vogue merry
au lieu d’faire des trucs vagues a la mairie
loin des amériques j’te l’avais dis
j’mange mon riz sans appét-t ni vrai métier
pendant qu’certains charbonnaient dans mon lit j’m’étirais
si j’disais avoir fait des efforts pour m’en tirer j’mentirai
le rap me sert autant qu’un thermomètre a miss météo et c’est bien l’seul
même si j’sais que j’pourrai mettre un terme au reste avec un smith et wesson
mais comme en cours j’attends qu’mon heure ou que le bonheur a ma porte sonne
j’me consume tout c’qui est mauvais j’le consomme
j’lai dis au début j’p-sse mes journées sur ma console parce qu’y a que ça qui m’console
ma mère en fait un opéra elle m’dit tu fais qu’péra, quand j’serai plus la ton loyer qui le paiera ?
dans les études tu opérera sinon tu périra
j’lui ai dis maman mon père a pas d’exemple a m’donner
s’tu veux j’suppose qu’j’suis studieux au studio
un sumo à côté d’mon rap c’est même pas gros
alors ouais j’avais promis d’rester poli
mais des compromis j’en ai trop mis
ici c’est koh-lanta on s’engueule même la nuit et on bouffe que du riz
j’veux plus d’cette vie c’est bien toi qui m’parlais que de voyage
pour m’en rendre compte j’attendrai pas ton âge
j’ai -ssez écrit le scénario maintenant j’p-sse au tournage
lis les lignes de ma main tu verras mon avenir dans des lignes de tram
tu vois la trame de l’histoire, j’suis pathétique j’ai pas d’éthique
si j’ai pas d’déclic pour franchir le pas éthnique j’attendrais ici qu’la france me nique
et ça c’est hors de question
j’ai une horde de lésions
j’veux qu’on m’sorte des tréfonds
j’veux me cultiver mais j’cultive que ma haine ma peine et ma flemme
parfois j’me demande c’est qui moi-même
y’a combien d’versions d’moi qui se ressemblent toutes ?
sur ma route j’gravis une montagne de doutes
est-ce que j’ai peur d’atteindre un idéal et d’y laisser celui que j’dois être
ou est-ce que j’ai juste pas la force d’affronter d’autres défaites ?
j’me démène pour défaire les démons qui m’démontent et m’détournent de mes objectifs
mais les objets qu’j’kiffe ont souvent trop d’rectifs a subir
-ssouvir mes désirs d’avenir voilà c’que j’veux vivre
j’m’enivre puis j’m’énerve
j’m’enlise dans les emmerdes
j’suis fauché donc j’baise la vie pour faire du blé
mais à tout moment sa soeur la mort viens m’faire payer
le concept ? des textes du futur pour soigner ton cœur, ouais j’suis trunks
ouais j’nique ce truc
et j’graille des tuc et des pistaches
puis j’vais au dépistage
pour la deuxième fois de la semaine
j’ai frotté mes semelles
dans chaque centimètre carré d’la ville
c’que j’y fais devine
j’diffère et génère des rimes j’les crée la nuit muscle mes lignes sans créatine
j’peine à l’dire mais j’péra que sous spleen

- wrap

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