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letra de freestyle radio sommières - waner

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on déblatère, on meurt, pour du blé éphèmère on déblaie terre et merre
on déçoit père et mère dans c’périmètre où des blattes errent à mort
les jeunes et tout les vieux m’écoutent même si les porcs se lèvent
mais comment peser lourd dans un royaume de porcelaine ?
on vit un temps tragique, des antalgiques en guise de lampe magique
mon coeur un glacier noir, l’antarctique version anthracite
j’vois des gens racistes, les voix d’ébène les font pas rire
j’viens mettre du fond d’ma rime une droite extrême dans le front d’marine
la dèche, nous la fuyons d’mille façons
j’ai la pêche, mais ce n’est que l’fruit d’mon imagination
les c-sse-couilles mettent un casque où meurent quand je c-sse tout
parqués comme en b-sse-cour, les c-sse-cou tuent pour un c-sse-croûte
on vit la nuit, on s’imagine sous d’autres fuseaux horaires
mon ambition me colle aux ailes, un soldat qui s’voit colonel
j’ai qu’ma tête congestionnée pour faire mes syllabes d’oratoires
mais on dirait qu’elles sont confectionnées par six laboratoires
trop d’visionnaires m’octroient un niveau d’merde, mais si ils m’connaissent
me disent “oh merde, toi, t’es mi-rappeur mi-dictionnaire”
on fume le calumet bien trop souvent, on a tort de boire
comme des alumettes : on est chauds bouillants quand on sort de boite
fous d’moquette, on trouve l’oseille en dépouillant la foule d’honnêtes
on fout l’bordel sous vos f’nêtres et foule le fond des fourgonnettes
eh grand descend d’un étage, au rez-de-chaussée on t’rentre dedans
incandescent comme le métal pour déchausser tes 32 dents

mon challenge, remettre d’aplomb mon ombre nonchalante
et non pas prendre du con navrant qui néglige son talent
avec soin j’expose ma tête que les joints explosent
simplement un sample et ma voix, ça semble la moindre des choses
rester humble ça m’ressemble, mais j’peux enfreindre les dogmes
j’te laisse une empreinte énorme sans qu’tu sentes mes dents ceindre tes os
rimes d’intello, dans le mille alors qu’j’suis qu’un zéro
je m’interroge : dans ce film qu’est ma vie ai-je un vrai rôle ?
(bug)
j’ai un cahier d’rimes -ss-ssines c’est un peu mon death note
depuis qu’j’aime le cannabis, ma flemme est un despote
j’déteste le délire qui me dépite quand j’ai pas d’pet de beuh
détecte l’euphémisme : ma musique je la déteste peu
c’est p’têt vieux jeu d’téma la rue, mais je n’sais faire mieux
le succès sera ma charrue tant qu’les rageux me servent de boeufs

roule un joint dans l’coin, la beuh tyrannise le groupe
l’homme en fait d’moins en moins, la forme des pyramides le prouve
j’ai besoin de vitamines, de cracher l’feu comme bowser
mon coeur est vide à vie comme l’utérus d’une bonne soeur
même les cardiaques car-jackent, canent dès qu’ils détalent
j’suis pas olivier d’cargl-ss mais j’ai d’la résine spéciale
jamais je flambe, même quand ça change d’atmosphère
y’a que devant un plant d’beuh que j’prends la grosse tête
j’suis -ssidu dans la vie d’rue, j’mérite mon matricule
parti du fond vers l’alt-tude jadis quasi-nu, arrive en habits d’luxe
mon att-tude agite plus d’une particule
manipule tes mandibules quand tu m’back minus
et là j’stimule cet art qui tue, sur instrumental
un gus sans âme intrus dans l’rap pour instruire l’mental
et l’intellect des lecteurs, j’me délecte
de l’avis d’la plèbe comme si j’devais plaire à des électeurs
les gamines veulent du sang au cou à cause de pattinson
même sous parkinson j’te mets cent gros coups à la sangoku
des gens autour nous pensent trop cool, les fana s’aditionnent
et si le flouze rentre beaucoup, le crew se ballade à kingston
ces chanteuses r&b ne sont que des p’t-tes connes
parlent d’amour mais sont frivoles à poil dans les journaux people
sous nos guiboles, le même bitume depuis des décennies
on pavoise les parois mais tu crois quoi c’est pas indélébile
j’te fais sursauter l’esprit quand tu survoles mes écrits
tu veux qu’j’me calme ? essaie d’abord de chuchoter des cris

c’est la cata’ dis-leur, quand le taga devient catalyseur
et quand j’ai pas pris d’beuh à la rigueur j’me crame à la liqueur
‘est la cata’ dis-leur, quand le taga devient catalyseur
et quand j’ai pas pris d’beuh à la rigueur j’me crame à la liqueur
on achète le cancer, porte-drapeau des maladies d’coeur
par tous les pores de ta peau tu sens bien que le cannabis pleure
deux ou trois effrites qui réchauffent le froid d’l’esprit
tu trouves ça pathétique ? rien à foutre que toi t’es clean
t’façon j’ai pas d’éthique, j’fume à m’en rendre amnésique
j’vais bien demande à mes types, j’ai pas un mental d’ermite
j’ai grandi dans la zermi, maintenant j’évolue sans marge
s’te plait surveille mes amis, mes ennemis je m’en charge
rimes de barge, en long en large de mon chargeur
pour tirer des conclusions, filer des contusions
entamer la combustion de tous ces fils de lâche
pas grave si t’es pas d’une tess, le peura c’est naturel
c’est pareil dans chaque ruelle, de lagos à lunel
j’compte ma conso annuelle avec une garo allumée
parait qu’on pense à m’tuer, j’vois pas les salauds -ssumer
j’ai pas un père sévère, ni d’mentor pour percer sec
faut que j’persévère pour qu’la concurrence perde ses vers
et j’essaie d’faire le nécessaire pour rester clair dans mes propos
rares sont les mecs qui restent téméraires sans les potos
j’attendrai jamais l’âge d’or que ces salauds m’promettent
mais si un jour j’rappe au sommet dédicace à radio sommières

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