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letra de medley - vova

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[intro]

[couplet 1]

parfois je me lève avec un putain de soupire
l’envie d’envoyer mon réveil valser six pieds sous terre
désolé ça va pas fort, hier j’étais pété sous tease
en ce moment je me prends la tête avec toutes ces foutaises

le stress, le taff et les tarifs
la caisse, la caf et la maif
la iv de ouf bien loin des rêves
la tête qui tourne comme le périph’
ah t’as la banane, bah moi j’ai pas la pêche
l’impression d’aller ché-cher le bonheur à la canne à pêche

je parle de politique, ouais je passe du coq à l’âne
je dénonce le capitalisme en sirotant mon coca light
ca a bien changé depuis mes rêves d’enfant
j’ai beau serrer des bonnes meufs, bah, c’est pas la grande forme

j’ai pas dormi de la nuit et puis crois pas que j’assume
cherche pas à me parler, quoi que tu dises j’aurai le seum
on ne joue plus avec la chance ici, on ne te l’a pas dit ?
je ne touche pas au pmu même si j’habite paris

[couplet 2]

eh le pe-ra français… 1,2/1,2
je vais tout défoncer… je rap en indé !
hopla sur le son je fais que taper des feintes
je ne m’arrête pas, je suis en roue libre, je ne te laisse pas attraper les freins

ici ça kick et ça freestyle, vova on l’arrête plus
je te mets des feintes comme quand il y a les ‘leurs a l’arrêt de bus
entre les timent-ba, je me balade balade
censuré quand tu mens pas, m’bala m’bala

un petit freestyle à faire quand t’es sur les toits
tu veux la vérité… je l’ai écrit aux lette-toi
je ne suis pas dans le game, je ne suis pas dans le biz’, je suis pourri en affaire
aucune fierté pour ma musique, le rap c’est pas très dur à faire

je fais comme à l’ancienne, des rimes de gamin
bientôt le quart de siècle et toujours dans le coma
j’ai plusieurs bras droits comme une arachnide
je me fait scred comme si j’avais pété pendant la raclette
(‘rires’ vas-y rigole enculé…)

le pe-ra, jamais ça mourra
je coupe la prod comme un samurai
(x4)

ouais je construis mes sons comme l’empereur bâtit sa muraille

[couplet 3]

(c’est vova, c’est vis paris)
le temps passe et les années s’accumulent
tu repenses à ton enfance, quand tu te baladais cul nu
il y a des hauts, il y a des bas mais c’est toi qui décide
souris à la vie, tu la verras cligner des cils

je perds du temps pour des futilités, je devrais tej mon téléphone
sache que plus tu touches le fond et plus la remontée est folle
le temps c’est de l’argent, non le temps c’est ta vie
économise, ouvre les yeux avant d’accuser ta vue

quand tu casses ta tirelire, c’est mon sablier qui tombe
1 minute contre un million, je fais du commerce équitable
c’est sur ma feuille que je soigne ma mélancolie, mes plaies
tous les jours à dire ça pourtant je ne suis pas à plaindre

je repense à ces années folles frère (frère)
tu m’aurais dit n’importe quoi, je t’aurais dit “faut le faire !”
je suis pas passé loin des sous sales et des sous-sols
je m’apèse en repensant à mon premier jet d’aérosol

vis paris, vis paris (wesh juan…)
vis paris, vis paris (à mon gars slift…)
vis paris, vis paris (et dandy g…)
vis paris, vis paris (bobby les mains sales…)

ils nous incriminent, n’ayez point de suspicion
je fais parler ma mine et je lève un poing de suspension
(x2)

letras aleatórias

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