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letra de le furtif et le mystérieux - vîrus

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à présent rappliqu’ le furtif
mossieu l’ rêveur, dit crépuscule
les cravailleurs rentr’nt et s’ bousculent
c’est l’heure de l’apéritif !
les pense-à-rien, les crache-impôts
rumin’nt par tas noirs aux terr-sses
eun’ bris’ d’amour leur fait la grâce
ed’ fraîchir un peu leurs tronch’s de veaux
les bras ballants, la voix rêche
par group’s, au coin des carrefours
populo gouale ses amours
et l’ plaisir d’aimer… dans la dèche !
(enfin tant pis – deux ronds d’ perlo
trois sous d’ liqueur, deux sous d’ mensonge
deux ronds d’ musique, un sou d’ songe…
y s’ content’ de rien , populo !)
(ses dimanch’s, donc, quelle affaire !)
c’est là qu’ faut voir l’ lion populaire
balader ses vieux testicules
(qu’auraient ben besoin d’un coup d’ fion)
s’ t-sser dans des véhicules
mal foutus, étroits, mal crépis
sous l’œil de simili-troufions
qu’y z’ont des galons au képi !
lui qu’ a pris la bastille
y n’ prend pus que l’ trom’ du mêm’ nom
y n’ prend pus d’ nombreux canons
que chez l’ bistrot où qu’y croustille
l’ dimanche, y va à la campagne
chercher des trous et des p’t-ts coins
pour contenter ses p’t-ts besoins
et engrosser ses pauv’s compagnes
loin des yeux de l’autorité !
(tout’s ses audac’s ont l’ mêm’ calibre
c’est sa magnère à c’ peuple libre
de faire acte de liberté !)
mais v’là qu’arrive l’heur’ de s’en j’ter : dehors, aux tables des gargotes
l’ fauv’ souverain s’empiffre et rote
avec force et tranquillité
tandis qu’ les tram’s jouent d’ la trompette
(quand c’est qu’y joueront du hautbois !)
et qu’ dans leurs costum’s de lopettes
les bicycliss’s y vont au bois
j’vas vous en foutr’, moi, des romances
du vague à l’âme et des primeurs
tout l’ monde est pas heureux en france
gn’en a qui sont d’ mauvaise humeur
j’vas vous en foutr’, moi, des romances
du vague à l’âme et des primeurs
tout l’ monde est pas heureux en france…

avant d’ sombrer au coin d’eun’ rue
(mézigue, un quasi-bachelier !!!)
l’ bonheur partout et, la nuit v’nue
sûr que j’ vas m’ mett’ à aboyer…
avant d’ sombrer au coin d’eun’ rue
(mézigue, un quasi-bachelier !!!)
l’ bonheur partout et, la nuit v’nue
sûr que j’ vas m’ mett’ à aboyer…

bon ! à présent quoi c’est qu’embaume ?
c’est l’ mystérieux, c’est l’ consolant
l’ soir endormeur des pauv’s t-ts mômes
qui s’ traîne en douce, à la flan
l’ flamboyant flanche, va s’plumer
la preumière étoile a brille
comme un regard de pauvre fille
dont l’amour s’rait pas estimé
oh ! que c’est mignon les lueurs
qu’on voit partout superposées
à chaque étage, à tout’s croisées
(sûr, que ce soir gn’a qu’ du bonheur !)
c’est des abat-jour transparents
cœurs en fafiots brûlants d’ tendresse
(oh ! ceuss qui, ce soir d’ivresse
ont pas d’ chérie et pas d’ parents !)
des enlacés p-ss’nt deux par deux
(comm’ la mort toujours près d’ la vie)
y m’ frôl’nt, y vont – je m’ fais des ch’veux
car moi j’ suis seul et ça m’ennuie
des enlacés p-ss’nt deux par deux
(comm’ la mort toujours près d’ la vie)
y m’ frôl’nt, y vont – je m’ fais des ch’veux
car moi j’ suis seul et ça m’ennuie…

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