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letra de ça, et puis l'avion - veence hanao

[intro]
tout ce temps, qu’est ce que j’ai fait de tout ce temps?
pendant tout ce temps-là, qu’est ce que j’ai fait de tout ce temps?
et pendant tout ce temps, qu’est ce que j’ai fait de tout ce temps?
et puis souvent t’entends, qu’est-ce que t’as fait ce temps ?

[couplet 1]
pendant que les meubles de mon salon se ram-ssent les poussières
de mon épiderme et que mes potes de retrouvent derrière des poussettes
ici sous mon couvercle, je m’écoute tant que je m’écoute plus
faire des rêves, ça coûte cher, il y a ce couplet nous rappelle nos années perdues
je revis des trucs d’avant genre j’ai plus de thunes
je devrais y gagner en urgence mais je n’y gagne qu’en tumulte
évasion par la plume, je me barre sur un c-mulus
j’c-mule vécu et latine, serais-je une forme d’enculus?
j’parle de nos pubis, d’mon pubis, ça n’a pas changé
je respecterais mon public et là je me sens pas trop de faire danser
j’y pensais à foncer les yeux bandés que tu ne bandais pas
racontant ma petite vie, un miroir, je demandais pas
dehors ça devient gris, ça devient triste mais le j-pon pleure coincé dans un ascenseur, on s’élève vers la plus grosse peur
j’vivrai jusqu’au cancer maman, après j’arrête je t’-ssure
je ferais des poèmes avec les mots: firmament et azur
pyjama, verdure et pamplemousse, j’en rêve
dans ma petite vie d’enfant, j’ai la mémoire qui perce
dans ma baignoire d’adulte, des petits îlots de sperme
fermez la porte s’vous plaît, il y a mes bambins qui se baignent
ils crèvent en fait, ouais, j’bavarde, bref on fait la fête
j’ai une idée, ma belle, ouais d’la veille, on remet la def
tends moi la perche, ouais que je l’attrape
prends moi la verge, on devient naze comme un rappeur français
celui que je déteste

[refrain]
peut-être pas mais je suis ‘core beau
j’aime pas les limos, je préfère les corbillards
nous n’aimons pas les cornes pourtant les cerfs sont fort beaux
j’aime pas trop les pommes, j’ préfères les corps bizarres
j’aime une poisson mais je suis corbeau
j ‘aime pas les limos, je préfère les corbillards
nous n’aimons pas les cornes pourtant les cerfs sont fort beaux
j’aime pas trop les pommes, j’ préfères les corps bizarres

[pont]
je crois que il me faut du vide, vite mais surtout pas l’avion
il me faut du vide, vite mais surtout pas l’avion
il me faut du vide, vite mais surtout pas l’avion
il me faut du vide, vite mais surtout pas l’avion

[interlude]
pendant tout ce temps
et pendant tout ce temps, qu’est ce que j’ai fait de tout ce temps?

[couplet 2]
dans cet évier, il y a du moisi mais bon c’est de la vie
comme la moiteur de mes grandes pattes quand je monte dans un avion
je me ballade à la lisière du bois des rêves à vivre
quelques tulipes en ligne de mire qui m’ont pris pour un tronc
au nom des bons vivants, faut que j’en cause sur un divan
sans payer la consult’, mes insultes en sape de gestation
il y a comme des excitants exhibant nos excès d’êtres
c’est la descente qui te flingue et là personne te redonne tes ailes
derrière mon hublot, j’me sens pas l’plus beau
j’pense à la carlingue et les vis, toi ton costume hugo
j’y suis sur mon lévis mais angoisse de ne plus en être
alors qu’une fois sur terre je fais beaucoup pour ne plus en être
peut-être un trou d’être a dit le commandant d’abord
c’est à ce moment que j’ai vu ma famille commenter ma mort
sur ma tombe, narcisse 83a12, coupé
je dors dans la baignoire de mon premier couplet
poupée, j’ai revêtu mon peignoir à la hug heffner
nan coupé, je me retrouve devant la vaisselle que je voulais pas faire
faut me doubler, on m’a répondu : marmonne pas mon petit
j’ai relevé mes yeux au ciel et dis “j’t’emmerde” au marionnettiste
merde, ça c’est blasphème, mal dans mes baskets
j’ai couru toute la nuit, peut-être à la recherche d’un paratonnerre
et le lendemain, sur le plateau, il y a avait des clous des marteaux
on m’a dit, t’as plus droit xxx, teste un drone
en plus, t’es pas drôle

[refrain]

[pont]

- veence hanao

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