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letra de ça recommence - tiki's

[couplet 1 : tiki’s]
cerné par l’esprit, j’me libère vite
lui qui connaît tous mes pet-ts secrets
si j’saute dans le vide, tu sautes avec moi
paraît qu’c’est comme ça qu’les amitiés se créent
pas grand-chose à craindre, la mort nous attend
j’ai confiance en elle car elle tient sa promesse
si, demain, je pars, ne crache pas sur mon nom
ouais, dis-leur qu’y’avait pas de “tiki” sans le “s”
où va le monde ?
monts et merveilles qu’on m’avait promis
n’ont pas vu le jour, comme un fœtus mort
j’en ai perdu la tête, comme un foutu sort
oui, les rêves m’ont eu, j’étais innocent
on s’mettra au vert, comme un billet d’cent
tu t’es gouré d’sens ou t’en cherches un ?
pourtant, la vérité s’voit, comme une paire de seins
là, je sens qu’ça vient, faut qu’je crache tout ça
t’avais jamais entendu un blanc qui rappe comme ça ?
pour moi, c’est comme d’hab’, comme d’hab’, ouais, comme d’habitude
même si, parfois, j’me sens comme le compas qui tourne
la rime est absente, tu vas juger ça
j’récupère c’qu’on me doit, à la jules césar
non, y’a pas d’sésame pour que j’t’ouvre mon cœur
j’sais que jouir de la vie avec un air moqueur

[refrain : saitam]
ça recommence, ça recommence
l’amour, l’amour, c’est donnant-donnant
ça recommence, ça recommence
tête dans le vide, j’ai pas d’ordonnance
ça recommence, ça recommence
alors je danse jusqu’à c’qu’elle m’emmène
ça va comment ? mais ça va qu’on s’aime
dans les silences, je t’entends quand même

[couplet 2 : saitam]
le mal au bide n’arrange pas ; ma chérie, n’marronne pas
fonce vite, avance-toi, n’flanche pas, n’pense pas
tremble face à l’évidence, mélange ‘sky et blanche came
et danse quand les ambulances p-ssent
viens vite, on s’c-sse dès qu’t’as fini ton stage
chez les dealeurs d’espoir
et elle m’dit : “viens vite, on s’parle avant qu’tes silences parlent
à ta place, comme un curé le dimanche” : quoi ?
j’t’ai d’jà dit d’te taire quand les anges braillent
les succubes me serrent dans leurs blanches pattes
j’parle pas, j’constate
j’serai toujours à toi jusqu’à c’qu’on s’gâche
qu’on s’frappe ; faudrait descendre avant qu’la terre s’ouvre
des chairs et des cendres, tout c’qui reste de c’couple
les premières caresses paraissent douces
le dernier message disait : “va t’faire foutre”
le vécu décalé quand les coups deviennent des câlins
notre amour a comme un goût de pilipili sur le palais
putain d’pénis cellophané pour ne pas voir pénis faner
suis le chant des sirènes sur le sentier sinueux
seul sous le ciel, j’slalome entre deux souvenirs
t’as forcé un cœur qui voulait pas s’ouvrir
si j’parle pas, c’est qu’j’étudie ; si j’t’évite, c’est qu’j’ai qu’une vie
en pénurie, je me reflète dans tes prunelles à peine humides

[outro : saitam]
je t’entends quand même
je t’entends quand même
je t’entends quand même
je t’entends quand même

- tikis

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