a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de exorde - thierry wone

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couplet 1:

sur une production vicieuse, digne de mitterand
style dithyrambique comme un attirant tyran
tirant tous son atterail des pet-tes li-sses de la popul-sse
que veux tu qu’jf-sse moi aussi j’veux prendre le large

de l’argent ouai, ma vie n’est ni un jeux ni jouet
j’ai vu des gens réussir puis sur une mauvaise plage horaire échoué, déjoué
le plan d’mes concurents c’est c’que j’fais en essayent d’anticiper

sans rien lacher, j’cours comme l-ssana diarra
direction l’adjianna avec un micro et un synthé
j’ai enceinté, désintégré le ventre de tes enceintes comme dirait tout mes frelons galséné

13n
groove représentant, leader, dis leurs/ dealer
de tactiques et techniques unique
j’suis pas une actrice comme carla bruni

accroché au tempo comme un aiment
j’aime découper des sons cl-ssique à la scie
tel est ma p-ssion, mon moyen d’m’émanciper
unique comme une photographie de malik sidibé

(bridge)

l’originalité jeté dans le cosmos – scratch

couplet 2:

un champ de vision de simone de beauvoir à pablo escobar
entre le noir des tableaux de soulage
au carré blanc sur fond blanc de malévitch appelle moi hitchc0k version hip hop
mes idées et mes prods, des h0m-zygotes qui gigotent qui chicotent qui dit hop dit hip

hip bip bip hourra comme bip bip
j’vais trop vite ouai jamais tu m’auras
flow deugueur keutch, royal comme une royale dutch
le groove et moi, starsky & hutch

maintenant tu m’reconnais
j’suis efficace comme un gros sac rempli d’monnaie on est
tous sous l’emprise de la musique de paris a lomé
du togo au peuple dogon, des tam tams au cl!ck cl!cks

tous des junkies comme dans les rues de cli-cli
j’aime pas faire du kiff kiff, taff taff mais plutot pire
comme créer des utopies, des nuages imaginaires qui plannent au dessus de nos vies

j’vais te dire c’que j’en tire c’est un putain d’empire mec
une science empirique, nec plus ultra
j’leck les tracks, take sama rap like bena art pur
hip hop, sama bouffée d’air pur

écoute, j’vis pour le groove comme j’vise pour les sous
je ris comme un fou quand tes rimes terribles me touchent
imagine le coran la bible qui dicte nos émotions
qui décrit le vice qu’abrite la maison d’nos ambitions.

(bridge)

couplet 3:

comme ali boomayé, les martyrs de maillé.
né pour brillé puis redevenir une poussiére d’étoile
intemporelle, traversant les intempéries
trop souvent impétueux, ouai tout au long du périple

j’utilise les ellipses, les -n-lepses
pour que ces sons sens-ss s’ent-ssent solidement dans mes textes
des élements que j’mélange logiquement pour faire un être
les gens disent que j’me mens en alimentant mes disques au 16 lourd

c’est une discotheque dans ma tete, suis je un fou?
parceque j’étaye une thése de dingue pour faire flipper tout leurs crews
comme si j’disposais d’un flingue pour leur piquer tout leurs sous
pour après faire la bringue avec mes freres qui s’étouffent

j’m’exclaffe quand tu t’exclame, mes textes clament
être prisonnier de mon âme comme tu es esclave de ton ex-femme
tu sais qu’ça gère meme si j’exagère
le hip hop a éxigé de faire parler le vers

pour les excisés, tout comme les quinquagénares
je génère des techniques rythmiques unique organisées
des lyrics composés d’anglicisme de mots francais sénégalisé pour galvaniser

les membres trop c-n-lisées d’un auditoire perplexe a l’ecoute
d’une experience auditive complexe qui déroute
ce son un lieu de culte comme la cathédrale grecque orthodoxe de st george a beyrouth

- thierry wone

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