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letra de hologrammes - thaddeus azeba

[paroles de “hologrammes”]

j’ai pris part à l’hologramme de la rue le soir
manifeste, corps et âme, sur un banc de square
l’hystérie, la gouaille s’emparent du quark
le k reste molesté à l’espoir
textes passéistes, monacale poursuite
comment rejoindre l’alvéole de mon 7 bis ?
et l’angelot me crie, et l’acarien me dit
que rien n’est grave, que rien ne dure ici
alors je rôde, becte, charognard de zélotes
toujours à chercher des frères qui ne sont plus
entre les palabres, les crachats de schlags n0bles
face aux ruines, je me suis tu
dans l’ombre d’un mât, je ne comprends plus
alors je continue à balancer des prototypes
dans des vallées étonnantes, hermaphrodites
je t’emmène, écoute-moi (écoute-moi)
dans ces villes, aux couleurs de l’étain
où l’étreinte est un bien précieux – western fougueux
et les kebabologues, garants du sacré à babylone
nous décrètent leur état morose
regard d’un cloch’, droit dans les opales
pans-m-nt, au talon, à la station hoche
le 15 du mois, la cathédrale flambe
pour nous dire poussière, son téton ploie
c’est l’évitement, le long des corridors carrelés
no kung-fu, dans cette matrice en carbone
impuissants que nous sommes, derrière nos laptops
et les talons qui claquent nous rendent un peu plus seuls
chaque jour, j’attends l’automne
pour repartir au charbon, novembre approche
avec son lot d’écorces, de questions
de lévitations, que les minots réclament
le vent, a troqué sa tiédeur contre un tumulte
ne reste que des souvenirs de dunes
alors, j’enfile un beau cuir, le seul que j’ai
que les biches du bitume adulent thaddée
le monde est vaste en iconostases
figures à l’état de cuivre, à l’état de grâce
je reste deep dans mes marches
fidèle à mes basses grasses, fidèle à mes bases

- thaddeus azeba

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