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letra de mouammar kadhafi - taï z (y&w)

[paroles de “mouammar kadhafi”]

[intro]
hé, confiance ça paie pas
ça va vite, ça va vite

[couplet 1]
on n’est jamais mieux servi qu’par soi-même, aide toi et le ciel t’aidera
tu sais qu’tout a un prix, j’crois plus aux promesses, tu sais c’qu’elles valent
on sait gol-ri, on sait faire mal, la douleur on la connait bien
en débrouille on est septième dan, problèmes d’adulte depuis collégien
montagne de factures, maman pleure, bonheur en quarantaine
on n’a pas froid aux yeux, on a juste un peu froid dans l’cœur
train de vie еntre rire et larmеs, deal et drame, l’argent s’fait
par tous les moyens faut qu’ça rentre, le plus vite entre parenthèses
le froid d’une lame, la chaleur d’un canon, ce soir on t’a cané, c’est dans le c-n-l qu’ils l’ont retrouvé
histoire de canard, des questions du genre “pourquoi j’étais pas là ?”
les pensées en pagaille, pas d’anesthésie, nos médecins sont malades
on s’en sortira pas l’cul sur un canap’, [?] viens on travaille
quelques pièces dans un 4matic, un 2002 au volant d’l’ouvreuse
allons enfant de la patrie, t’es convaincu qu’tu vas t’calmer
mais bon un [?] sarcastique, c’est l’histoire d’un arabe, d’un noir et cette fois c’est pas une blague raciste

[refrain]
on s’mélange pas mon négro c’est maladif, maladif
pas d’affi’, pas d’affinité avec eux, de l’amour qu’à la mif
trahison, trahison, ça va vite, ça va vite
la confiance ça paie pas, demande à mouammar kadhafi
on s’mélange pas mon négro c’est maladif, maladif
pas d’affi’, pas d’affinité avec eux, de l’amour qu’à la mif
trahison, trahison, ça va vite, ça va vite
la confiance ça paie pas, demande à mouammar kadhafi
[couplet 2]
tu fais du stop ou du car-jack, tu fais du sport ou tu t’rabbat
en vrai, on essaie de bien s’conduire mais f-ck la route, elle est pas droite
ha gars, dehors chacun fait sa loi vu qu’la loi nous vois comme des chats noirs
du bac à sable aux salles des parloirs, tu vois qu’la solitude est palpable
endurci par un père sévère, fiston traine pas avec ces mecs
c’est : “soit tu choisis d’croquer l’monde ou soit tu choisis d’rester nègre”
nous, on rend le double, on tend pas l’autre joue comme l’enfant de bethléem
témoin de résistance, perce les veines, si tu t’sers pas on t’laisse les miettes
tu finiras seul, j’entends cette voix qui me rappelle
qu’il n’y a pas de nuit jusqu’au linceul, y a plus rien à perdre
le poids de nos péchés est lourd, on l’porte comme des putains d’athlètes
est-ce que y a les stup’ à la fenêtre, est-ce qu’on a écoulé toute la matière
est-ce qu’on est vraiment perdu d’avance ou est-ce que nos galères ont été des chances
pourquoi on essaierait d’se faire accepter des gens qui nous imaginent bêtes et méchants
brefs et méfiants dans les discussions, on dévoile jamais tout
on recommencera dix fois si ça échoue, f-ck les gens, on sera jamais déçu par les sous

- tai z yw

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