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letra de peine capitale - t.i.s

[paroles de “peine capitale”]

[intro]
yes, t.i.s, öster, o tréma
t.o.y, ill street blues, peine capitale

[refrain 1]
moi, j’prends la vie comme elle vient, j’apprends qu’elle vise quand même bien
j’suis perdu dans les rues d’ma ville avec les filles que j’obtiens
la folie, l’insouciance, ouais, on avance main dans la main
l’euphorie, l’inconscience, comme ça jusqu’à demain matin

[couplet 1]
c’est cool quand on roule dans paname plutôt qu’s’écrouler dans un tram’
ou pire, laisser le temps s’écouler et s’dérouler dans la rame
j’ai rendez-vous avec des fous, mon son soulève le macadam
met la ville sans dessus-dessous, non, je n’goûte pas au vague à l’âme
j’arriverais dans un gras vacarme, toujours à la bourre
à la place wagram pour faire sursauter le plus sourd des rastamans
paris sud, essonne, seine-et-marne, j’suis pas sûr qu’mon attitude
plaise aux dames, j’suis devenu plus rude et bien moins impressionnable
mais j’prends la vie comme elle vient, j’avoue, je traîne, je n’fais rien
j’suis cool et zen, je roule et sème, contourne mais freine pas l’destin
ce soir, c’est le bon soir pour faire valoir ses droits d’bohémien
zonard, fêtard, bon à rien mais, comme par hasard, on est plein
[refrain 2]
ouais, j’prends la vie comme elle vient, j’apprends qu’elle vise quand même bien
j’suis perdu dans les rues d’ma ville avec les filles que j’obtiens
la folie, l’insouciance, ouais, on avance main dans la main
l’euphorie, l’inconscience, comme ça jusqu’à demain matin

[couplet 2]
c’est cool quand on roule dans paname si t’oublies l’vice et puis l’infâme
agent d’police qui, l’air de rien, s’immisce et, pour un rien, s’enflamme
nègre ou métisse, face au dé-kiss’, dis pas d’bêtise, garde ton calme
nos relations et conversations en disent long sur l’amalgame
les poulets n’sont qu’des oisillons, des n-z-llons avec une arme
et, pour eux, je n’suis qu’un p’tit con, vendeur d’pilons, mangeur d’bananes
chacun garde ses positions comme grospiron sur la montagne
et on glisse sur tes opinions, c’est trop mignon mais, là, on stagne on prend la vie comme elle vient et, souvent, c’est un casse-tête
elle frappe sec, fait place net, de base, écrase tes baskets
je sais combien l’habit fait l’moine quand je m’pavane en casquette
gotham city arkham en oi-m’, j’ai compris donc je l’accepte

[refrain 3]
ouais, j’prends la vie comme elle vient, j’apprends qu’elle vise quand même bien
j’suis perdu dans les rues d’ma ville avec les filles que j’obtiens
le mépris, la méfiance, ouais, on avance main dans la main
le défi, la défiance, comme ça jusqu’à demain matin

[couplet 3]
c’est cool quand on roule dans paname, à part quand tu vois l’clochard
qui rêve mais vit un cauchemar, qui s’lève quand viennent les couche-tard
qui crève pendant que certaines femmes accouchent, sortez les mouchoirs
pas d’sang bleu, plutôt rouge noir, allumez cierges et boudoirs
j’apprécie donc mon privilège mais pas de siège, de pouvoir
déjoue les pièges du boulevard, autant j’les tè-j’ sans l’vouloir
autant j’y repense quand j’avance en plein milieu d’ce foutoir
la ‘sique est un défouloir magique dans lequel j’peux m’mouvoir
et j’prends la vie comme elle vient, mais j’suis l’humain qui, ce soir
croise les putains du trottoir et même plus d’un vrai soûlard
qui n’ont plus rien, si l’espoir fait du bien, pour plein, c’est trop tard
pour nous, lézard et lémurien ou rat de laboratoire
[refrain 4]
ouais, j’prends la vie comme elle vient, j’apprends qu’elle vise quand même bien
j’suis perdu dans les rues d’ma ville avec les filles que j’obtiens
l’insomnie, la conscience, ouais, on avance main dans la main
l’agonie, la souffrance, comme ça jusqu’à demain matin

[outro]
yeah, c’est la peine capitale
quand la capitale te fait d’la peine

- t i s

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