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letra de le temps s'arrête - t.i.s

[refrain : t.i.s & nehr] (x2)
le temps s’arrête quand je pense à ceux qu’j’aime
le temps s’arrête quand, détendu, mes yeux s’ferment
le temps s’arrête en écoutant ce jam
le temps s’arrête quand, dans un rêve, je plonge zen

[couplet 1 : t.i.s]
c’est comme si le temps s’arrêtait net, quand je rêve d’arts et de lettres
je rêve comme tout élève de pouvoir égaler mes maîtres
je rêve d’autre part, et d’y être, et si je l’pouvais, on partirait direct
dans cet endroit dont on reparlait hier
au soir, comme si le temps s’arrêtait le temps d’une prière
pas pour longtemps, mais -ssez pour laisser la pendule inerte
je pars loin des plages horaires, des pages d’agendas trop claires
et des calendriers qui n’sont finalement que des cages en verre
le temps s’fige sur un sourire ou des bras ouverts
ou des souvenirs de tes quatorze piges, intensément riches
et affichent de moments superbes, même si on s’en fiche
c’est vrai qu’souvent, on s’entiche de tout c’que ces instants suggèrent
tu redescends sur terre, moi, le plus fréquemment, j’triche
car j’ai jamais vraiment su perdre, ou su faire quand commence une guerre
maintenant, le temps s’fige quand je rédige et lance une verse
ou quand j’dirige mes pensées vers ceux que j’aime, et j’veux qu’ils s’en souviennent…

[couplet 2 : nehr]
l’amour et les amis qui t’poussent, les douces après-midi, les pelouses
de paris quand il souffle un vent de douceur, quand il s’couche
le soleil qui s’marie, épouse nos rêves de mille et une nuits
les courtes flâneries au détour d’un mouv’, à l’improviste, un tour
de cadran où tu retrouves les courbes lisses de chérie serrée sous les couvs
douce et complice t’pousse à t’poser, couvé par ta louve
dopé, éclopé par une foule de réalité fourbe, mais doté
d’échappatoires, de moult façons d’écarter la routine
de la laisser pour compte, de côté, ôter l’côté gâté
dégoter la beauté des choses, débaucher dans la prose
ta dose de rêve, y goûter, j’pose pour m’échapper
rappe pour m’dép-sser, ose pauses prolongées, explorer les causes
de mon ennui des choses et autres programmées, gavé
j’gratte grave des pavés, brave le pavé tête dans les nuages, j’ai
largué les amarres, lâché l’épave de ma vie terne grave réglée
heureux quand, l’temps d’un seize, je pars rêver

[outro : t.i.s & nehr] (x2)
maintenant, le temps s’fige quand je rédige et lance une verse
ou quand j’dirige mes pensées vers ceux que j’aime, et j’veux qu’ils s’en souviennent…
largué les amarres, lâché l’épave de ma vie terne grave réglée
heureux quand, l’temps d’un seize, je pars rêver

- t i s

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