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letra de intro - stz (fra)

rêves et remords
rêves et remords

ça démarre par une intro
faut bien honorer le logo
je ne joue jamais les héros
car j’passerai jamais le physio
l’équipe est au complet
j’crois pas t’avoir invité
tu veux bouffer du concret
ok dégueule ta vanité
c’est bien toi, pas la chaloupe
qui s’est mise à dériver
on est comme des chats qui se loupent
on n’retombe jamais sur nos pieds
j’avais prévenu que l’électrochoc nous laisserait à tous des traces
tranquille, c’est qu’un épisode, on va tous sortir du sas
j’ai v’la les noms que j’pourrais citer
et je t’assure que ça m’ambiance
car les amis, c’est la famille et c’est ensemble que nos coeurs dansent
quand je vois les tits-pe sur la plage bâtir des bâtiments plein de barbacanes
j’écrase leur château de sable car vivre dans un rêve ça fait mal
météo lunatique, plus de soleil aux alentours
je mets tout dans ma musique, j’avoue j’ai peur du compte à rebours
bien sûr, l’amour justifie tellement de facilités
mais c’est si difficile de définir ce que c’est d’aimer
alors on vivra en paix, avec nos torts et nos remords
car vivre tout d’un trait, c’est se contenter du décor
j’me désaltère de mes songes quitte à être ivre mort de mes rêves
rêves et remords, stz, j’me contente pas d’un seize
et ça me rend paro, j’répare tous les dégâts des eaux comme si j’étais mario
j’c-n-lise le bateau pendant qu’tombent les dominos
a force de voir des clones je me suis perdu sur kamino
a force de voir ta tombe, j’regrette tant mon vécu de minot
j’me fais tatouer le temps car j’veux m’assurer de ne jamais oublier
ne jamais allouer la place que vous nous avez donnée
j’serai victorieux comme ces enfants qui accomplissent leurs rêves
miséricordieux car l’amour ne peut connaître de trêves
et je freestyle dans les allées, car je mitraille sur les années
c’est familial, inégalé, pyramidal comme à gizeh
surinterprète tes victoires pendant que je sublime mes défaites
j’égotripe mon histoire démagogique dans mes textes
beaucoup de passades de vices comme rituel de résilience
j’écoute ce qui affable mon vide pour ébruiter tous mes silences
et je suis déçu des autres, comme un jeune skywalker
j’me suis perdu ici, syndrome de l’imposteur
donc on rayera la page pour en commencer une autre
mélange pas la richesse des rêves avec tes remords de pauvre
j’sais renvoyer l’ascenseur quand il s’agit d’aller tout en haut
mais sache que si je suis tout en bas, c’est bien l’endroit où j’suis le plus chaud
en parlant de ça mon igo, merci pour tes coups de bigo
j’me suis enfermé dans le dico, j’capte tout trop tard avec philo
comme dirait aznavour, l’amour c’est comme un jour
pour ça qu’on s’est vu la nuit car elle éteint les alentours
mes yeux dans tes yeux formaient une parfaite union maline
j’ai perdu dans le jeu, donc qu’est-ce-que tu veux ? je m’aligne
le visage dans le miroir a quand même pris quelques rides
peut être que j’avais l’espoir mais mes pensées n’étaient pas avides
et les années sont passées et mon coeur est devenu aride
bien sûr que j’ai chialé, on jette rarement un livre
la peur comme la volonté de ne jamais te revoir
a force de vouloir trop savoir, on veut écrire soi-même l’avenir
j’ai écouté mon père, y’a rien de mieux que d’le voir si fier
j’ai rencontré richter on a parlé sur jupiter
je me suis cassé dehors, être attentif à tous les signes
être sans abri, c’est prendre moins de risques face au séisme
j’ai tout gardé dans le sablier jusqu’à ce que les mots partent
j’suis le premier empereur de mon coeur, appelle moi bonaparte
j’ai rien d’un condor moi, j’suis qu’un con fait d’or moi
j’ai composé pour décomposer
j’vous présente ma sonate

- stz fra

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