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letra de salépok - soldat

[refrain – di-meh, dilou & geule blansh] (x2)
on vit dans une sale époque
pour une paire de fesses, même tes frères se blessent
mais paraît qu’c’est ça les potes
me léchez pas les bottes, j’suis pas bien dans mes baskets
ma motiv’ se barre comme un radin quand c’est la h-ss !

[couplet 1 – geule blansh]
la vie de rêve, l’argent facile, c’est c’que prospère ce pet-t con
jusqu’à qu’il s’mange une grosse peine de prison
il est trop dég ce pet-t môme, ta pouffi-sse dandine
mais parce’qu’un mec la garde tu pourrais mettre un coup d’shl-ss dans l’bide
putain c’foutoir m’enivre, et ça m’saoule car j’grandis
et j’te jure que tout ça m’rend triste
en plus mes couz’ partent en vrille, gros
ils veulent s’barrer mais va leur dire
qu’la poudre d’escampette ne s’trouve pas dans l’biff
j’connais pas l’goût d’la grande ville, pas grave tant qu’y a la santé
j’suis d’ceux qui s’plaignent du manque de biff, mais j’prends les glandes à la rentrée
y en a qui dérapent si vite
leur fierté ils feraient tout pour elle
quitte à mettre des coups d’couteau ou à recevoir des coups d’bouteille
y a plus d’respect c’est pitoyable
les one-one s’font dix contre un, 2012 il y a peu d’trip loyal
et remarque gros ça blague trop, les p’t-ts sont marteaux
ils s’disent en h-ss xxx des nikes neuves et l’dernier smartphone

[couplet 2 – soldat]
évite les pet-ts s’prennent des croches-pattes, décroche pas
t’es tombé dans la cess’ même pas douze piges négro déconne pas
c’est comme ça
tu crois baiser des putes, et tout ça sur ton matelas
t’as rien compris d’la vie man, dans tout ça xxx
à part ça
ça part dans de sales délires, c’est pathétique
les jeunes s’perdent parce-que s’droguent et “ça déchire”
moi, j’vois qu’ça change de jour en jour depuis qu’le temps p-sse
les meufs s’prennent des bites avant se refiler l’premier tampax
les gens nous jugent, et nous collent des étiquettes
equipe de zbeuleurs, la street, c’est mieux qu’aller chez big bey
j’suis fils d’algérien, mais tu sais bien qu’ma mère est rital
donc là j’rentre dans l’bain, cousin j’ai jamais eu d’héritage
et demande à f., pour tous ces bails qu’on a v’la faits
demande à tous mes frères més-fer tu sais j’retournerai pas ma veste
phases de psychopathes, de tarés barges t’as déjà mangé l’béton
mets nous dans un skatepark sur des rollers on te montre c’est qui l’patron
me parle pas trop de tous tes bails de dyslexie
maintenant je sais qu’j’ai dix-huit piges et puis qu’je sais toujours pas écrire, merde !

[couplet 3 – di-meh]
c’est récalcitrant, ouais les grands s’baisent pour de gros bzez
mais calme-toi cette gonzesse n’a qu’à peine seize ans !
tu piges, j’crois à c’que j’vois et non c’qu’on m’dit
j’croise à chaque fois des gens anéantis
pourquoi c’est nous les proies, et eux le camp d’tir
pour l’instant j’fais le tri car les amis s’comptent entre les doigts
j’me dois d’agir, sur scène j’transpire
j’rêve de bâtir mon empire même si je suis maladroit
quand j’tise, ma prise de style-free qui te fout droit
xxx, j’te l’dis mais xxx geneva sur l’étendard
l’équipe sûre 13-sarkastick
que ça même en xxx, han, han
et j’dis que ça pète, en bref, mamen
faut qu’t’entendes ça, jusqu’au kansas
pour les srabs, tu p-sses, mec on concocte ce rap
après le coup d’chanvre, on s’dit “à l’attaque”, check
on s’tue à la tâche, donc, même le dimanche, mec
di-meh, dilou, soldat, geule blansh, grattent la page frère !

[couplet 4 – dilou]
on vit dans une sale époque, c’est les xxx
la loi du plus fort, tant pis, j’ai les parkings
ecoute fils, ne t’laisse pas tenter le vice
surtout pour des broutilles, vendent des bouts d’sh-t
qui au final ne rapportent pas d’biff
et après on rêve de percer
car on est bercé par la zik’
et on est stressé, pressé
mais c’est ça la iv’
j’suis un resquilleur, non pas un grand skieur
j’finirais pas mieux dans la hype
si tu touches à la mif
je te couche comme la droite à ali
muhammed, écoute j’t’amène
dans mon monde old-school
donc retour aux pyramides
on veut tout ken, comme le survivant
quand on peut rien faire, tel un invalide
j’ai la barbe, j’suis rabza mais pas al-kahir
dar, mon équipe, c’est le treize bas de la côte
ca sort le glock, paraît-il, que c’est ça l’époque

- soldat

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