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letra de 9500 bornes - smilëyz cheeky chinky crew

babyghost
fils d’un ambitieux qui a tout quitté pour cette france
un homme vertueux et antagoniste de toute délinquance
lui qui a encaissé les sarcasmes, t’imagines l’ambiance ?
face aux cartésiens, avec toutes ses croyances
fier de ma couleur, de mes coutumes que je n’ai jamais cachées
ici, sache qu’on peut réussir avec un nom étranger
j’ai p-ssé ma jeunesse à lutter contre les clichés
cette discrimination qui nous empêchait de progresser
aujourd’hui, je prends exemple sur ceux qui ont bataillé
j’apprendrai à mes enfants la valeur du respect
je leur montrerai la réussite, sachant qu’il y a un nuage de problèmes
qui continue de peser dans les bas quartiers
que font les élites, une fois, placées au sommet ?
qui nous représente ? personne ! tu parles de diversité ?
une fois de plus, l’image est erronée !
je suis intégré, mais je garde cet héritage auquel j’ai succédé

refrain
9500 bornes qui nous séparent, malgré la distance, on n’enterre pas notre histoire
c’est un retour aux sources, à nos valeurs, la réalité nous frappe comme la chaleur
9500 bornes qui séparent, aussi loin, on n’oublie pas notre devoir
viens avec moi, (viens avec moi) je t’emmène là-bas. (je t’emmène là-bas !)

til-on
un milieu devenu hostile pour ses habitants
pas le choix, quitter la ville qu’on aimait tant
pour avoir la chance de vivre simplement
réfugié politique à seulement 5 ans
yo, je n’oublie pas la famille, les rires
cette ambiance, au jour le jour, cool sans courir
ces traditions qui nous r-ssemblent pour notre devenir
et le respect des uns des autres pour accueillir
fiston ! laisse les choses futiles dans un carton, cartonne à fond et fais les choses avec p-ssion
actionne, pose et fais des proses à sensation
pourquoi se prendre la tête ici, laisse bé-tom !
avance, car tu as la chance pour pouvoir faire
nos mères nous tannent souvent le derrière pour qu’on soit fier
et gère les cours, le taf, la vie et persévère
car tu n’as plus à vivre l’enfer de l’ancienne guerre

kepin
fils d’un réfugié, survivant d’un enfer
je ne vais pas dédramatiser la bio ni trop en faire
je faisais parti de ses jeunes rebelles, sans repère
je criais les jours de tonnerre, pour qu’on n’entende pas ma colère
rejeté, humilié, pour ce que j’étais
j’ai p-ssé ma jeunesse à comprendre mon ident-té
aujourd’hui je reconnais ma place dans cette société
terre multiculturelle, qu’on cherche toujours à diviser
noirs, basanés, blancs, jaunes aux yeux bridés
on a eu quasiment les mêmes cours, quel que soit le quartier
libre à ceux qui veulent répudier, qui continuent à cracher
j’-ssume mes origines, moi, je n’ai rien à cacher
descendant de confucius, mon père a dit : « tu seras français! »
ce n’est pas un ordre mon fils, mais juste les faits
chers parents, j’ai fait beaucoup d’erreur ! « boh tini »
j’adore cette mélodie qui nous unit

refrain :
9500 bornes qui nous séparent, malgré la distance, on n’enterre pas notre histoire
c’est un retour aux sources, à nos valeurs, la réalité nous frappe comme la chaleur
9500 bornes qui séparent, aussi loin, on n’oublie pas notre devoir
viens avec moi, (viens avec moi) je t’emmène là-bas. (je t’emmène là-bas !)

- smileyz cheeky chinky crew

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