letra de pourquoi pas ? - sir doum's
[sir doum’s : intro]
sir doum’s
il m’faut des ronds
des bêtes de vacances à l’île d’oléron
dans une villa avec les khos
92 on a les crocs d’godzilla
boulogne on vit la
nuit dans notre village
y a que la merde celle que sur vinyle on image
boulogne business p-sse
aussi aux autres posse
faut qu’on pèse depuis l’temps qu’on bosse
[couplet 1]
j’vis dans un lieu où il y a des lions et où les immeubles ont des lianes
on s’tire dessus puis tient on s’rend compte qu’on avait des liens
la main on s’tend, l’lendemain on s’tape pour une sappe prêtée
où un cul d’t-ss’ pété alors qu’un autre s’y appretait
on parle d’europe mais j’en ai rien à péter
la france ça m’fait déjà -ssez reup’ quand j’vois un môme avec deux rep’ pédé
moi j’veux une baraque immense avec des meufs à poil qui danse l’été
devant ma véranda sauf quand p-sse mon ron-da
blond-sse du x cuisses ouvertes sous cuite dans ma suite
j’sais qu’elle me chouchoute pour mes sous
alors quand j’prend l’avion j’la mets dans la soute
c’est l’heure de
briller pour le neuf deux
par respect pour les anciens on fera pas d’télé à balle deux genre fan2
mai j’niquerais bien la femme de
karembeu
si j’étais dans l’showbize trod d’chicks il m’faudrait quarante beuts
pour rapper, j’veux bien faire l’effort de paix
mais sous l’drapeau blanc j’mets un tar-pé au cas où pour après
c’est sir doum’s j’m’apprête
a faire un faire un boum dans la presse
faut qu’j’me presse
ici tu flippes comment les p’t-ts s’adressent aux flics
comme on les plis quand ils sont dix
et qu’on est trente
oh quelle belle trempe
quand ils s’chient dessus sans avoir de flingue sur la tempe
[refrain]
si j’suis pas né bourgeois
et qu’j’ai pas connus qu’la joie
tant mieux
et y a tant d’lieux qu’j’voudrais voir en dehors des banlieues
donc j’me dis pourquoi pas (pourquoi pas)
il m’faut autant de millions que j’ai de boulettes sur mon survet’ kappa
des boulette un [?] la nuit dans l’appart’
des gardes du corps à la porte
chargés de pas m’déranger avant qu’elle parte
en hélico porter des fleurs à ma mère
pour ramener le pt-t nico à la mer qu’il a jamais vue comme sa mère
[couplet 2]
nos quartiers sont quadriller par les stup’
mais ça n’empêche pas qu’on s’b-tte on qu’on discute
l’arme
cachée dans les fut’
large
j’ai l’casier aussi vierge qu’une pute, moi barge ?
nan
juste un jeune de la zup, qui vit nazement
entouré d’argents sales
de gars qui fument a jeun et d’agents
qui se fient de moi et d’l’engin qu’j’ai cacher dans ma chambre
car être serveur sur les champs, nan c’est chiant
c’est comme taffer dans des champs
j’préfère être pépère avec des chattes
dans un hôtel qui déchire
pas là pour ter-jac
sinon j’vais t’tèj’
l’matin j’fais gaffe qu’elles empoisonnent pas mon pet-t dèj’
moi qu’ai-je ?
si ce n’est les miettes de ceux qui siègent
frère
j’aimerais être cash tout comme nicolas cage
mais c’est l’jeu de vouloir briller, les billets
j’viens d’ces quartiers où ça part en vrille et
où on squatte entre fils d’ouvrier
tous derrière le khalis
cette graine est gratis
les keufs nous haïssent
ratissent nos cité grillées comme du maïs
gars, y s’rait temps qu’on agis car
c’est pas demain la veille qu’ils donneront à un noir l’ancien poste à giscard
donc j’veux ma tête chez l’discaire
une pièce à t’faire pousser un kyste quand tu kiffe
et quand t’as les nerfs fils
[refrain]
si j’suis pas né bourgeois
et qu’j’ai pas connus qu’la joie
tant mieux
et y a tant d’eux qu’j’voudrais voir en dehors des banlieues
donc j’me dis pourquoi pas (pourquoi pas)
il m’faut autant de millions que j’ai de boulettes sur mon survet’ kappa
des boulette un [?] la nuit dans l’appart’
des gardes du corps à la porte
chargés de pas m’déranger avant qu’elle parte
en hélico porter des fleurs à ma mère
pour ramener le pt-t nico à la mer qu’il a jamais vue comme sa mère
[couplet 3]
j’ai l’flow adéquat
pour eux ça décoiffe
j’parle des keufs et des rof’
ceux qu’aiment faire péter des coffres
de coups d’feux dans les cafés
de gens qu’ont gaffé et qu’on coffre
parfois pour un crime qu’ils n’ont même pas fait
mondains parfaits où certains pactisent avec qui tu sais
faut qu’j’quitte tout ça, qu’j’ouvre une s.a.r.l
avec mon soc’ moussa
‘y a les vrais et les froussards
et quand les fous sortent
ça d’vient woodstock avec un joint et un glock dans le froc’
on met les nerfs au proc’ et on braque à l’arrache
a la hache ou sous une bache pour les blindé ‘y a l’kalash
toute propre
la fin est toute proche
et j’ai trop péché
donc pour mourir j’ai pas la pêche mais je peux rien empêcher
tout se paye chère
comme dit souvent ma mère très chère
dommage que j’ai toujours été un tricheur et très sur
une vie à chier
comme dans la plupart des h.l.m
avec cette saleté d’haine
qui veut pas lâcher
[refrain]
si j’suis pas né bourgeois
et qu’j’ai pas connus qu’la joie
tant mieux
et y a tant d’eux qu’j’voudrais voir en dehors des banlieues
donc j’me dis pourquoi pas (pourquoi pas)
il m’faut autant de millions que j’ai de boulettes sur mon survet’ kappa
des boulette un scalpe la nuit dans l’appart’
des gardes du corps à la porte
chargés de pas m’déranger avant qu’elle parte
en hélico porter des fleurs à ma mère
pour ramener le pt-t nico à la mer qu’il a jamais vue comme sa mère
[outro]
c’est pour mes gars d’boulogne
neuf deux
[?] ouai
profil bas
tous les bougs de toulouse
big shot, quoi d’neuf ?
bah y’a plus
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