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letra de humain sans l'être - simia

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simia :

pourquoi essayer de rester sur les rails ? j’ai vu les failles
du système qui t’offre une médaille mais ne sauve pas une mère de funérailles soudaines
j’ai cru aux discours qui parlent d’un autre monde
mais depuis les champs de cotons les faiseurs de paix ch-ssent la colombe avec les colons
et puisqu’ils crachent sur nos tombes, on leur lâche des faux noms
l’espoir perdu au printemps, c’est l’hiver que nous sauvons
à peine sorti du cocon, on déploie des ailes de faucon
et s’envole en novembre avant le désastre des premiers flocons
qu’ils érigent des barrières, on sautera encore plus haut
on a nos rancoeurs sur le dos pour pouvoir les jeter en arrière
on reste tous hanté par la loi du point final
aucun danger te retient quand tu veux finir moins minable
au loin l’image est trouble mais je ferais tout pour un coin d’mirage
venu des enfers, on s’élance quitte à rejoindre icare
retour au point de départ chaque fois qu’ils tuent un ancêtre
j’ai grandi parmi les hommes, pourtant je connais que l’humain sans l’être

refrain :
y’a plus de son, plus de salle mais je garde une main en l’air
pour les gamins sans père dès le matin sans perspectives
à peine perceptible, je garde une main en l’air
pour les êtres sans lendemain devenus humains en vrai
x2

l’amnésie a terni l’éclat des mines d’améthyste
l’amnistie gracie l’âme des riches, la victime devient athlétique
une histoire écrite sur une page blanche vierge de tâches d’encre !
on nous cache tant, et faut que ça me rende fier ?
nan, la révolution bat de l’aile, je lui en arrache une plume
pour réécrire le destin qu’aucun des dieux n’-ssume plus
j’aime pas le futur qu’ils ont réservé à ma culture
tu veux combattre dans le système, on vient détruire sa structure
marquer la légende comme ellips
je délivre des livres en litres comme miles tone dans son périple
peu importent les rimes, regarde ce qu’elles décrivent
mon constat est terrible, alors dans mes textes je le dérive pour pas mettre l’espoir en péril
voguant le long des rives du gange à la seine
j’ai déposé les armes à vingt ans, pour le vaincre, j’ai pardonné l’attaquant
et puisque que ces mots ne changent pas la peine
j’irai les chanter jusqu’à perdre haleine depuis la fosse du bataclan

refrain
x2

edgar sekloka :

encore une nuit d’merde dans cette ville pourrie
comme nick flynn j’décris l’atroce pour le digérer, je m’en nourris
je souris en force, je chante des lendemains fleuris
sans nier les horreurs historiques d’un monde fou à lier
camarades, alliés, utopistes parias
faisons d’l’espoir une fièvre, diffusons malaria
je n’oublie pas l’innommable c’est ça qui me pousse à vivre
les souvenirs sont personnels mais la mémoire est collective
les désastres y a que ça dans ton journal
pour être moins dépité j’regarde le globe sans le bocal
et je poétise sans fin un quotidien sur le fil, frêle
entre sucrr et fiel, j’donne à la terre sa part de ciel
équilibre, vacillant, parfois ivrogne
parce que parfois angéliste on juge ma plume un peu démone
et alors ? si je puis me permettre
quelqu’un d’humain c’est aussi celui qui essaie de l’être

letras aleatórias

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