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letra de baloo - shiba

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couplet 1 :

maman ce soir
j’crois qu’je vais rentrer tard
chais pas où j’vais mais j’y vais vite
avant qu’l’instant s’efface
caresse d’un vent d’espagne
j’ai les cheveux qui lévitent
bruit des villes
on vivra mieux qu’eux
sans c’qu’ils veulent pas qu’on ait c’est ça notre vendetta

c’est pas comme ça qu’on doit l’faire
mais c’est comme ça qu’on va le faire
c’est l’monde qui pivote quand tu crois qu’j’tombe par terre
on s’est déjà tout dit, c’est pour ça qu’on va s’taire
j’ai des questions qui m’hantent et des solutions kasper, eyo

tu peux pas t’perdre si t’es partout chez toi
la terre comme plancher, mais moi j’veux toucher l’toit
oe oe
pas plus instable comme avenir
mais j’veux pas d’ton avis
pas d’carte bleu pour savoir où mon bateau navigue, ah ouais ?

kho j’veux vivre la vie, la vraie
weyeweye
la fête je la fis, j’la feraiiiiaaai
les nuages c’est mes phylactères
quand t’as vu tes potes en pleurs
le mot partage prends une autre ampleur
comme quand deux gars kiffent la même go
si t’es un g tape dans tes mains
mon équipe pars en flamenco
vous c’est monstres et compagnies
nous c’est cracheurs de flammes and co

refrain :

pas besoin d’plantes ni d’maille
c’est la même, c’est la même, c’est la même
gros il suffit d’y croire
y a comme un
parfum d’grandes histoires
c’est la mienne, c’est la tienne
c’est la meilleure aventure qu’il soit
(et c’est la sienne aussi)

dans les poches walou
dans les comptes waloo
pas d’quoi faire d’jaloux
mais j’ai la philosophie baloo

pas besoin d’plantes ni d’maille
c’est la même, c’est la même, c’est la même
gros il suffit d’y croire
y a comme un
parfum d’grandes histoires
c’est la mienne, c’est la tienne
c’est la meilleure aventure qu’il soit
(et c’est la sienne aussi)
partie 2 :

freestyle à duden ‘vec un type qu’a la coupe de machoc
le rap c’est la plus belle des drogues, t’es foutu si l’bail t’chope
les jambes dans l’vide à jupiter
j’regarde bruxelles somnoler
on s’croit tous différents donc au fond personne ne l’est

un nuage se déchire sur un gratte-ciel
j’lui demande de quoi il parlait
il m’dit de rien, j’dis grazie
il m’reste deux bières et des anecdotes
si ça t’chauffe
on rentrera quand s’éteindront
les néons du night shop

chaque bonne
nouvelle amène
son lot d’misère
car après l’été viennent l’automne, l’hiver
et rien n’peut t’faire échapper ça
ni changer c’que nous sommes
ni faire usage de somnifères

le mal a mille visage pour qu’un death note ne puisse l’atteindre
la joie est dans l’instant pour qu’aucun homme ne puisse l’attendre
la vie est dans les drames, les draps, les cris, les crampes, les craintes
la nuit s’étend, les flammes aussi n’oubliez pas d’éteindre

- shiba

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