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letra de honnêtement - selug

honnêtement, mes souvenirs me hantent
dans la ville, dans ma vie c’est owoh
sous mes vêtements, y’a toute la peine du monde
ça m’arrive de partir sans au revoir
tu me connais à peine, moi j’ai passé des heures à trainer
en entrant dans la guerre j’avais faim et ma mère c’était athéna
à ton âge on voulais tellement tout avoir
c’était tout noir dans la pièce
j’ai toujours vu game over pas happy end
pour ça qu’c’est ma douleur qui m'(?)
ce soir j’suis sеul face au sablier
poto j’ai l’démon
j’pensе qu’à m’arrêter, l’argent m’appelle
mais j’ai le démon, trop j’ai peur des nôtres
grandir ça m’apaise pas
j’les ai vus saigner après s’battre
j’les ai vus s’aider après s'(?)
peut crier des noms, (?)
laissez moi té-mon
mes hématomes sur le reflet des thos-my
j’étais mal, mais bon c’était qu’la démo quand y’a les (?)
j’lui ai parlé d’tes chroniques
l’but c’est d’être bon, ils veulent m’éteindre
j’ai l’laser atomique
j’ai beaucoup marché, j’en ai rasé des collines
j’ai l’phrasé qui cogne comme montana tony
j’vois l’monde à l’agonie
honnêtement, mes souvenirs me hantent
dans la ville, dans ma vie c’est owoh
sous mes vêtements, y’a toute la peine du monde
ça m’arrive de partir sans au revoir
j’suis né j’avais pas l’choix
j’ai grandi, j’ai pleuré, j’ai pris un crayon moi j’ai pas pris un mouchoir
dans mes textes y’avait pas d’joie
passé mes 15 ans c’était plus rien 4 joints
j’ai veski la zone mais laisse tomber l’époque du garage
ça tirait beaucoup mais y’avait pas d’kalash
j’ai compris qu’mes potos c’était p’t’être des canailles
et qu’certains oublieraient d’être eux mêmes quitte à mailler
j’ai fait 10 000 pas sous la pluie, quitte à me laisser tenter
une fois j’ai voulu sauter dans l’vide j’avais pas la vingtaine
c’est la haine tu peux pas l’inventer
dans l’inventaire y’avait rien avat l’tête
je secoue un bon teh, c’est quoi un bon père, sauvage
j’le connais pas j’connais son personnage
j’ai vu mon pote qui nage, mais dans l’saut per’ se noie
j’ai l’sommeil sous moi , j’veux d’l’oseille sournois
j’ai vu mon pote et son rôle naître sous l’bat’
pas d’espèces, là j’reste clair
je rejoins mes rêves, ils sont loin des states
j’suis sous honey, sous beuh, comme à aulnay-sous-bois
j’vois la caisse claire par les f’nêtres
j’écris t’entends parler c’mec
honnêtement, mes souvenirs me hantent
dans la ville, dans ma vie c’est owoh
sous mes vêtements, y’a toute la peine du monde
ça m’arrive de partir sans au revoir
honnêtement, mes souvenirs me hantent
dans la ville, dans ma vie c’est owoh
sous mes vêtements, y’a toute la peine du monde
ça m’arrive de partir sans au revoir

- selug

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