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letra de 60 mesures chrono - secrostar

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moi j’ai plus rien à perdre vu qu’j’ai pas grand chose
des soucis à perte, j’veux vivre avant d’arriver à terme, faut qu’j’me remette en cause
j’tise de plus en plus, j’ai des rapports en berne
j’suis drogué vu qu’j’fais qu’fumer tout ces rappeurs en herbe
j’en ai faché des potes, j’en ai claqué des portes
j’ai fais des kilomètres de conneries, j’ai dép-sser les bornes
j’sais plus c’que les femmes veulent, à part un gros larfeuille
c’est pas l’amour moi c’est ta gueule qui m’a rendu aveugle
mes vieux démons me hante comme un ex drogué
faut qu’j’f-sse la diff entre, j’te laisse croquer et j’veux t’escroquer
les jeunes n’ont plus d’respect, wa wa wath the f-ck
les coups d’couteaux partent vite donc te trompe ap de pote
la roue tourne que dans les fêtes forraines
pour trouver un boulot y’a plus de chance que ce soit en pleine forêt
wesh, finis les bonne nuit fais d’beaux rêves
a l’heure ou pour trouver l’sommeil, rhey faut etre bourré
finis les coups bas, mon armure est en t-tane
j’veux pas du trône car vivre sur un fauteil est un handicap
j’vis dans une apathie, mais fier de c’qu’on à bati
j’vois mon équipe toujours gagnante j’m’appel pas karabatic
capiche ? j’suis dangereux quand j’suis en cabine
j’ai l’même regard d’vant ma feuille qu’un timal devant une chabine
j’veux pas d’une vie d’rêve d’façon j’fais qu’des cauchemars
j’garde la tête froide jamais tu m’verras faire le auch man
la vie en rose c’est qu’un coup d’peinture
moi j’ai appris à la boucler quand j’ai endurer les coups d’ceinture
j’veux banquer ch-sser tout c’qui m’à hanté
même si j’ai perdu ma moitié j’suis resté quelqu’un d’entier
finis d’me morfondre, j’ai l’mort, j’fronce les sourcils
car la mort dans la vie c’est pas du sursis
moi j’reste un môme dans mon rap j’mets qu’des images
les tiennes sont baclées, tes textes ne sont qu’des mirages
j’ai l’seum, j’sais pas pourquoi j’ai l’seum
on est plusieurs dans ma tête pourtant j’ai besoin d’être seul
comme le crane d’un siste-ra, j’ai besoin d’faire le vide
y’a pire que la peur de la mort, y’a la peur de vivre
c’est l’foutoir, ici pour s’évader faut l’vouloir
car même dehors j’entends des bruits d’couloir
on a la crainte de rater c’que l’futur nous prédestine
des textes au textiles, on innove on creer des styles
la vie est rude, les on dit filent à toute allure
mais jean luc a prouvé qu’la c0ke ne v’nais pas qu’de la rue
opressé, à craquer j’vais m’appréter
moi si j’suis long à la détente c’est qu’jai peur de la presser
j’suis stressé, j’veux br-sser donc j’suis en nage
j’suis comme une faute sur une copie autrement dit j’vis en marge
j’pette trop les plombs pour qu’un coup d’foutre me tente
t’aimer c’est risqué comme dire à un juif de foutre le camp
on fous l’boucan, les salles de cours on jouat au foot dedans
chez nous en coup de vent, suspect comme une goutte de sang
on pouvait s’bruler les ailes même avant d’avoir volé
c’est dangereux d’vivre sur un fil quand c’est du barbelé
a part gueuler, faut apprendre à pardonner
appel moi l’déménageur moi j’viens tout cartonner
la grenade est dégoupillée, y’a plus d’issue d’secours
on dit qu’on fait aller mais on a pas d’billets d’retour

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