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letra de pression - saytam

[paroles de “pression”]

[couplet 1]
ce soir, j’me pète la tête en deux, histoire de faire la fête en mieux
j’planque une dinguerie comme un ami silencieux
la nuit est grise et j’suis anxieux, toute la semaine sur messagerie
samedi soir, j’fais mes singeries, quand j’y songe, y’a plus qu’dimanche pour croire en dieu
trente-six piges et pas un eu’, j’peux comprendre que t’es grincheux
ramène donc tes souvenirs, on s’fera un feu
les valeurs, les valeurs, c’est la base et pas qu’un peu
oublie où t’as mis la queue et, aussitôt, tu seras aussi vilain qu’eux
c’est pour mes chiens loups, quand l’regard triste de ceux
qui savant pas chialer, même sous les coups d’un père qui sait pas parler
han, nous, c’est pas pareil, j’prends ces mc comme un défi
arrête si t’es indécis, je sais c’que j’vaux, j’me raréfie
les gars d’ici me félicitent, me disent : “bsahtek la calvitie”
ils m’ont pas trop vu, c’temps-ci, j’aiguisais mes ustensiles
on caresse pas, on scarifie, onze, quarante-trois, on t’clarifie
j’ai bien fait l’tri, f-ck l’industrie, c’est nous contre eux, t’as bien compris

[couplet 2]
la gloire, de mon vivant, j’peux l’avoir
de mon divan, j’ai la flemme, f-ck la fame, j’préfère planer sur la plaine
cette connasse joue la sn0b puis bouge son gros cul sur mon texte
la concu’, j’l’ai déjà f-ck, gros, la concu’, c’est mon ex
trop d’talent, ça complexe les gens, j’plonge sur eux
comme un faucon sur ces lièvres, la faucheuse sur mes lèvres
rien qu’un couplet qu’j’ai découpé sur un morceau d’papyrus
un couplet pour étouffer toutes ces poupées russes
c’est pas un cri, c’est l’estomac d’quand on braillait
l’inspi’, y’a pas l’temps d’bâiller quand y’a si peu à grailler
han, j’tombe, j’me relève, j’enlève le gravier planté dans mes genoux
la vie, la vraie, arpentée nuit et jour, han
tu m’prends pour un clébard, c’est parce que j’ai sept fois ton âge
quand j’vois c’est quoi ta vie, connasse, dis-moi, c’est quoi qu’on rate
une seule nuit sous l’orage, tu nous dois cet hommage
une seule nuit sous l’orage, connasse, tu comprendras nos rages
ici, c’est west side, trafic d’armes et ruelles sales
un gars bien qui graille un kefta normal
massilia, tu l’aimes ou tu la quittes
il reste un peu d’instru’ : tu fermes ta gueule ou tu la kick

- saytam

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