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letra de le monde est beau - saitam

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[paroles de “le monde est beau”]

[couplet 1]
pression sociale sur les épaules, rejoins les pôles, mate le naufrage
riches et les pauvres : peu nous sépare à part la rocade, c’est paradoxal
cause mais tu fais tout mal, comme le soulard qui débat sur l’foulard
criant : “starfoullah” dans le soir, j’me d’mande c’que j’fous là
pour la moula, pas besoin de cœur, juste un sonar ; tellement plus simple de rester un connard
c’est presque un effort pour dev’nir quelqu’un d’bien, f-ck l’être humain, j’te complimente quand j’te dis qu’t’es qu’un chien
l’jour où ça s’ra plus qu’nous deux, tu verras comme le reste n’est pas si précieux
l’temps qu’il nous reste, princesse, apprécie-le, n’attends pas qu’la clémence du seigneur éclairant les cieux
vie quotidienne, c’est que des rituels, un suicidaire paye quand même sa mutuelle
dis-moi, jamy : à la préhistoire, est-ce qu’on s’tranchait les veines sur des morceaux d’silex ?
qui nous a rendu si laid ? tous ont cédé aux sirènes, qui aurait cru qu’on paraisse aussi bêtes ?
j’suis jamais ému, sauf quand je vois comme les chiens sont fidèles
j’vais pas t’donner d’leçon, personne n’écoute les prof’
un “je t’aime” ne dure pas même gravé dans l’écorce
la révolte s’efface comme le che guevara sur l’t-shirt de tes gosses
c’est le mal de l’époque mais, moi et mes potes, on est prêts à les f-ck à coup d’barre dans les côtes juste après l’école

[refrain]
la drogue et l’ennui : y’a rien de plus éreintant ; pendant vingt ans, j’ai cru que j’avais vingt ans
j’connais des anges dans le mélange et les mésanges qui r’verront plus un printemps
avant, j’étais triste mais j’avais que vingt ans ; avant, j’étais riche mais j’avais que vingt francs
respecte les gens, respecte les mamans, respecte les sages deux fois plus que les savants
[couplet 2]
le monde est lâche comme un mollard dans l’appuie-tête
encore un connard qui [?] rien, encore un gros lard cloné dans la pipette
être un esclave, c’est l’ordre des choses ; fredonne un rap, chante à tue-tête
le rsa : la récolte des pauvres qui apaise la révolte qui nous a vu naître
les kévin sur les réseaux, les kévin font des enzo, [?]
monétisée sans penser aux autres, chimpanzés au zoo
vendre ton orifice ou ton nouveau fils pour un dentifrice, c’est comme de l’impolitesse
mais ça finance l’appart’ au huitième, la chatte en lithium de ta napolitaine
on compte pas le fric quand on vit pour l’ivresse, on n’craint pas le fisc, on vit dans deux pièces
je les observe et je régresse, et je m’éloigne de mes rêves de l’everest

[pont]
au rythme des cloches, j’entends leurs âmes rebondir sur la coque
ces fantômes qui me disent de mourir sur la côte
la mer ou ma mère, l’amour ou ma mort
[?] du port, le phare éclaire trop pour qu’on y voie encore

[outro]
ta pétasse, sa tignasse, j’comprends comme le monde est faux
mon pétard, vodka/glace et j’crois que le monde est beau
un coup d’schlass dans l’thorax par un tox’ en manque d’héro’
atarax et xanax, le monde est beau
le monde est beau
le monde est beau
le monde est beau

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