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letra de famille brisée - s2edy

[couplet 1]
ça commence en quatre vingt dix, suite au décès de ma génitrice
je suis né les pieds dans le khalis, pourtant tout ce que j’ai c’est sa photo dans un calice
papa me ramène sur paris, les pigments de ma peau palissent
clément a quatre ans, fils d’ouvrier, peut pas l’oublier vu la taille de sa valise
banlieue hostile de [?], muet quand le cerveau -n-lyse
famille reconstruite à la va vite, un [?] dans le cœur j’ai l’humeur d’un [?]
je pousse comme du lierre sur le bitume, à l’école je déconne aps, t-tube
langage violent comme mon apt-tude, à la maison papa nous frappe mais j’ai l’habitude
j’ai deux demi-sœurs elles sont cools mais on a pas les mêmes cadeaux
et je me sens seul quand les larmes coulent malgré qu’on soit trois dans le même bateau
t’as mère c’est ma mère aussi, je pense à la mienne lorsque elle écoute [?]
j’ai pu voir que le soir elle pleure de désespoir à force de voir son ventre grossir
car vient la naissance de mon pet-t refré, je pensais que les liens se referaient
les portes du bonheur s’ouvraient mais dans le fond tout le monde souffraient
jusqu’au jour où tout a c-ssé à force de trop jac-sser
efface tes rêves du p-ssé j’en ai -ssez je crois que je vais tout frac-ssé

[refrain]
famille brisée, y a de quoi dramatiser
enfance traumatisé, y a de quoi dramatiser
des cachets de quoi tiser, y a de quoi dramatiser
le feu est attisé, y a de quoi dramatiser
car je viens d’une famille brisée, y a de quoi dramatiser
enfance traumatisé, y a de quoi dramatiser
des cachets de quoi tiser, y a de quoi dramatiser
le feu est attisé, y a de quoi dramatiser
car je viens d’une famille brisée

[couplet 2]
je vis avec mon père dans un six-mètres carré, qui commence à devenir complètement taré
tombé dans la tise l’esprit égaré on p-sse des jours entiers à se bagarrer
l’école me pète les coucougnettes, je ram-sse les miettes je mets des coups de têtes
mon sac pour une bouteille, une boulette, histoire d’impressionner les poulets
je commence à gratter les textes crads comme les pensées de la zone
quand je regarde les schlags prêts à tout dépenser pour de la jaune
suivi psychologique, j’ai du mal à m’entendre avec les autres
dans ma tête c’est l’apologie de la haine, je vois des images qui me glacent les os
l’âme solide hein, le soir j’ai besoin de plus de somnifères
à cause des dialogues avec lucifer qui me pète le veau-cer lorsque il vocifère
trâine la nuit avec les potos, histoire de bomber la ville aux couleurs du ghetto
avec mes parigots, [?] et gros nico je goûte à mes premiers comicos
le soir p-ssé le pet-t reuf à grandi, seul avec sa mère tandis
qu’elle s’enfonçait dans l’incendie, remplit de tristesse mais sans le dire
des cachets de quoi tiser, [ma maman ressuscitée/ma-ma mort est suscitée]
y a de quoi dramatiser elle s’est suicidée

- s2edy

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