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letra de le noctambule - rochdi

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[paroles de “le noctambule”]

[intro]
il est seul
qu’est-ce qu’il fout ?
j’en sais rien, il a son calibre à la main

[couplet unique]
t’as d’jà mangé du porc ? ou bu d’l’alcool ? fumé du sh-t ? sniffé d’la coke ?
évidemment, j’ai baisé sans capote, et plus d’une fois, plus d’une salope
et de ma voix, parlé dans l’dos, d’plus d’une personne, j’ai déjà menti à un pote
et sans scrupule baisé une pute, et malheureus-m-nt plus d’une fois
t’as d’jà mis à l’amende des gens, buté quelqu’un pour de l’argent, vendu d’l’héro, du bédo ou du crack
l’as-tu déjà mis dans l’dos d’un [???] ? fais un braquo, palpé la maille ou fais l’tapin à porte maillot
t’as d’jà poucave ? pauvre de toi
t’as déjà maqué plus d’une femme, t’as déjà buté plus d’une fois
et tu sais ce que ça fait d’la mettre dans l’dos d’un mec qui pèse, ou dans la bouche d’une chienne qui baise
repose en paix
il a fallu qu’j’attende minuit, pour rencontrer cette mélodie, un stylo bille, l’esprit vacille
le cœur ouvert, paris ma ville, que dire de plus, merci satie et debussy
quand l’atmosphère dévient magique mais si fragile, c’est la vraie vie, laisse-moi partir, avant qu’tout ça ne se termine
j’reste un poète même sans mon gramme de sh-t, sacré rochdi l’imprévisible l’ombre dans la ville
marie-jeanne, mon ami, ma douloureuse épouse, il a fallu que j’te repousse, tu m’as tellement poussé à bout
la mort approche un peu plus tous les jours, à chaque fois qu’le soleil se couche
j’écris des poésies, qui j’espère un jour sortiront d’ma bouche
si par malheur tu touches à un mec de ma clique, j’te ferai la peau comme le plus farouche des manouches
c’est juré sur la vie de l’ombre dans la ville
dès qu’j’ai fini une poésie, j’remercie le [???] de la rime, pour avoir fait d’moi un artiste
bouleversé par une mélodie, fumé un stick, snifé une ligne ou lire une rime
ou bien encore cherché l’amour d’une fille, tout ça au fond pour s’sentir libre
c’est si complexe une vie quand t’es tout seul, bien sûr qu’j’ai rien compris, ni même accompli, ne serait-ce que le quart de mon œuvre
y’a tellement d’rimes qui s’cachent au fin fond d’mon esprit
j’ai pas dormi cette nuit, saloperie d’insomnie, tu vas m’suivre toute ma vie ?
paris ma ville, j’navigue dans tes ruelles magiques avec poésie et musique
paris ma ville, magnifique livre de 20 chapitres où vivent :
des loups et des reptiles ; des honnêtes gens et des pauvres types ; des chiens errants, des esprits maléfiques obsédés par le fric ; des flics pourris, des pédophiles, des travestis, des p’tits voleurs et des violeurs de fille
au coin d’une rue, un jeune qui vend du sh-t, un clochard alcoolique vient d’perdre la vie
juste à côté d’ici, une fusillade éclate dans une té-ci près du périph’
et j’encule le shérif, pendant qu’un toxico chétif, une dernière fois rallume sa pipe
paris la nuit, y’a pas qu’les requins qui ont du vice
j’ai vu des macros faire du bruit, et contrôlés la rue saint-denis
et encore un ien-cli pour une putain d’tailleuse de pipe, qui va tapiner toute sa vie
pendant ce temps à l’autre bout d’la ville, un jeune mc rédige une poésie
un fumeur solitaire, savoure un splif en compagnie d’erik satie
un vagabond pénètre une ruelle vide, un vieil aristocrate admire paris
au même instant juste à côté, derrière les murs de la santé, un prisonnier s’est suicidé sans bruit, deux ou trois heures après minuit, sa mère l’apprit le jour d’après, au parloir de l’après-midi
j’vais pas te mentir, parfois la vie, elle est pas rose
demande au tox’ qui a pas sa dose, et qui s’ficha pour du matosse, tu l’as d’jà fais pour du bédo, imagine le crack et l’héro
la coke, c’est pas facile quand t’es accros, c’est chaud, tu vas pécho comme un bolosse, fais pas l’mytho, t’es dans l’impasse comme carlito
r.o.c.h un guérilléro, avec une face de sale bicot, 100% parigot
j’me venge comme un membre des vatos locos, si tu t’en prends à l’un d’mes amigos, quitte à finir dans l’caniveau
j’ai pas d’rivaux, mais j’peux en avoir s’il le faut
joue pas les chauds, j’suis pas idiot, j’suis pas une pute des maréchaux
j’m’en bas les couilles de l’anémo, j’vis qu’pour la musique et les mots
j’ai l’appétit d’un fauve à qui on n’a donné qu’des os
c’est chaud, j’écris, j’compose, du cœur de la nuit jusqu’à l’aube
et le lendemain, c’est la même chose, j’fais jamais d’pause, y m’faut ma dose
la nuit j’maraude silencieus-m-nt d’une rue à l’autre, y’a trop d’salauds
j’veux une sirène, celle aux yeux verts, couleur émeraude, mais elle se cache comme toutes les autres
pendant qu’je rode sur le boulevard, c’est comme ça presque tous les soirs
au coin d’une rue, tu pourras m’voir près du manoir, en bas d’chez moi ou autre part, vêtu de noir
j’écris l’histoire, mes aventures sur le trottoir, c’est mon devoir
un vieux clochard est mort ce soir, à force de boire, il faisait trop froid
il était tard quand les pompiers sont venus le voir
tu sais, tout ça m’fait mal au crâne, les hommes sont fous, que dire des femmes
moi j’arpente seul le macadam, une ombre dans la ville de paname
une silhouette un peu trop b-n-le, un loup solitaire qui a la dalle
sur le boulevard, le chien errant par à l’attaque des faubourgs de la capitale
j’suis redevenu un animal, j’ai jamais voulu faire de mal
j’suis à l’image de c’qu’on a voulu faire de moi
r.o.c.h, un jour le prince sera le roi
t’inquiète pas mon heure viendra, krystal vaincra
car ça devient grave, j’ai trop d’amour pour le peu-ra
un flow carré et une voix grave
deux ou trois grammes de cannabis, dans une ruelle qui put la p-sse
la drogue est douce mais a du vice
faut que j’m’éloigne du précipice
dieu existe, faut que j’réussisse à croire en lui
quoi qu’en dise friedrich nietzsche

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