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letra de poing de non-retour - res turner

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[paroles de “poing de non-retour”]

[couplet 1]
ne vois-tu pas les signaux ? l’avenir est si mauvais, tu l’sais, ils sont usés, tes rêves
on connaissait les règles, on a paumé plus d’étoiles filantes que des fusées d’détresse
l’homme laisse des traces, est en train d’tout chambouler, sens-tu le vent tourner ? entouré d’el diablo
le peuple demande des comptes, se sent roulé, les puissants d’ce monde leur répondent : “va fan culo”
on m’dit : “res, t’es parano si jeune”, c’est chaud qu’il s’dessine un avenir aussi cheum
glaciers à peine debout, des mômes qui s’gèlent, poubelles pleines de bouffe, bars à oxygène
ce son, c’est regrettable de l’faire, va chercher leçon chez greta thunberg
j’prépare ce texte, le moral au plus bas, ma plume parle vu que la plupart se taisent
l’temps, on a plus l’temps d’en perdre, tsunami, tempête, la nature rentre en guerre
le monde s’effrite, l’humain est mauvais écrivain, nos ratures le rendent terne
ils préfèrent l’fast food que l’produit équitable, croient qu’le temps efface tout, s’approchant d’l’inévitable
nouvelle extinction de masse, le danger est véritable, on nique tout l’héritage et le réveil est vital
j’ai pas les bons mots, c’est vite dit, garder l’confort, oui, c’est c’qu’ils visent
nos efforts proches de zéro, c’est fictif, nous sommes la cause et en serons les victimes
on avance en canardant ce siècle, c’est hard, plus j’avance, je saigne
tu connais la musique, c’est navrant, je sais, l’oppresseur joue d’la haarp en balafrant le ciel
enfants esclaves payés dalle-que, dois-je fermer les yeux pour une paire de nike ?
dois-je retourner ma veste pour faire des likes ? passer du noir au blanc comme jackson michael ?
ils s’servent d’nos rivalités, nos défauts, notre vanité
regarde, des délits d’solidarité jusqu’à l’eau privatisée
et on m’dit : “laisse-les”, quoi ? genre nestlé ou bp ? mais, dans ma tête, c’est plutôt : “baise-les”
est-ce les mêmes qui veulent s’voir infester c’monde ? insistant, ne pensant qu’à leur festin
rester d’marbre, devant ces cinglés, c’est pile ce qu’ils veulent
ou ils veulent nous feinter, c’est pire, mais c’est indélébile quand ils laissent des marques
et pas de belle prose pour décrire ces trucs infernaux
l’or s’mange pas, ils vont s’tourner vers d’autres denrées à vendre, bientôt la ruée vers l’eau
vise la masse qui divague, inactive, des pantins si calmes
on n’avait jamais vu un futur aussi vague, tout va s’effondrer, demande à julien si j’blague
[interlude : julien]

[couplet 2]
tu peux courir pour qu’ces connards te sauvent ; sur leurs costards, de grosses traces de fausses larmes
j’pose ça tel un sac de proses ; un p’tit nombre de riches, une grosse masse de pauvres
ils propagent des mythes, font croire au paradis ; toi, par habitude, t’avances, tu patines
tu n’fais plus la diff’, ils te baratinent vu que les maladies sont un marché lucratif
et, bien évidemment, au milieu d’leurs salades, je délie ma langue
j’te l’ai dit avant, ça devient b-n-l, ceux qui t’rendent malade te vendent les médicaments
mais reste ici, j’ai pas fini, ces mêmes qui vendent pesticides et armes chimiques
n’ont pas d’visage, comme tout bon fantôme, exemple fissa : bigard, monsanto
ce monde fait mal au crâne, normal qu’il parte en couille, il est géré par des phallocrates
salopards s-xistes, un tas d’hommes crades ; dieu, si tu existes, ne leur pardonne pas
ils savent très bien c’qu’ils font, font d’cette terre ravissante un terrain glissant
ces crétins si sombres osent nous parler d’écologie, ils le font qu’pour les intérêts économiques
ça dure depuis trop d’années, on a grillé leurs manigances trop cramées
du marché des s-m-nces, du consumérisme jusqu’à l’obsolescence programmée
d’ailleurs, c’est pas les aliments qu’t’aimes, c’est plutôt les additifs alimentaires
on nous empoisonne depuis la tétine, faut s’souhaiter “bonne chance”, pas “bon appétit”
esclavage dans ton étable, le goût du viol, du sang dans ton laitage
des milliards de vies broyées à cause de l’élevage, océans empoisonnés à cause de l’élevage
nature déforestée à cause de l’élevage, est-ce l’avenir qu’on veut ? regarde les pages
de notre histoire, là, il me semble qu’l’humain les a froissées et tachées de sang
on l’avait prédit, on est grave près du précipice, le récipient déborde
y’aura pas d’récidive, j’le précise, dans ce brillant désordre (ouais)
dans ce muppet show, j’crois qu’on loupe quelque chose
l’homme, à trop creuser, mériterait des coups d’pelle, j’n’ose croire qu’il a pris l’océan pour une poubelle jaune
faut qu’on force l’entente, la résistance, qu’on la forme ensemble
mais vous préférez des chansons rigolotes, dansantes, vous creusez les tombes de vos propres enfants
la terre en rotation, un avenir meilleur : on l’veut tous
on omet qu’nous n’aurons point de nombreux tours, mets une virgule avant l’poing de non-retour

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