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letra de le soleil me promet la lune - puzzle

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[refrain]
la vie c’est comme une journée, une journée sans fin
où y’a du bon et du mauvais, du propre, du sale
les gens autour de moi s’battent, pourquoi ?
dis-moi pourquoi les gens s’battent ? je sais pas
trop d’souffrance à partager ou trop d’amour
personne vers qui se tourner, personne
est-ce que quelque part quelqu’un m’entend ?
est-ce que quelqu’un comprend ?

[couplet 1]
tout commence par une fin de soirée bien arrosée
j’crois qu’il est tant de rentrer avant qu’j’ai les yeux carrés
après dix heures de vagabondage au fond du lit
vengeance furieuse sur l’oreiller, putain qu’c’est dur d’se réveiller
j’saute dans ma douche, fais péter l’eau, merde plus de savon
ressors d’ma douche, j’suis l’chien méchant qu’a froid aux os
mais c’est pas grave même si la journée commence mal
moi j’ai la dalle, comme d’hab j’vais m’acheter un c-sse-dalle
faut pas qu’j’oublie qu’y’a répèt, j’ai pas eu les deux athlètes
tony et ben réveillent en moi l’sommeil de la bête
parce que j’aime tant qu’c’est carré, qu’les rendez-vous soient réglés
comme du papier à musique, tu sais c’est une loi physique
les jours de repos sont rares comme en prison les visites
j’vais voir mon père au parloir qui m’parle de sa sinusite
chacun sa manière de vivre, enfermé ou libéré
faut continuer d’cantiner

[couplet 2]
quant à moi j’me paye le bruit du métro aérien qui balaye tout mon cycle de sommeil
ça m’arrive rarement mais la j’suis debout avant la sonnerie d’mon réveil
qui d’ailleurs s’met à sonner comme pour me rappeler qu’j’ai à faire
mais dis moi y’a quoi à faire un dimanche matin sur la terre ?
à part finir un mégot qui s’ennuie dans l’cendrier
ou un fond de coca en s’demandant où les bulles sont p-ssées
il est 14 heure du mat’, j’ai la tête dans les vapes
j’sors du lit et constate que j’ai dormi dans mes sapes

[couplet 3]
prochaine étape, faut qu’j’m’échappe j’suis d’une humeur -ss-ssine
le spleen j’déprime à chaque fois qu’mon estomac m’taquine
j’mets un jean, r-ssemble ma collecte personnelle de centimes
évite les mines anti-personnelles des chiens de la voisine
direction l’tabac, par souci d’économie
quand j’ai la dalle un paquet d’clopes suffit à ma survie
du dimanche au lundi, hygiène de vie exemplaire
et si j’meurs pas d’faim alors ça sera sûrement d’un cancer
p’têtre que ça sera pas d’un ulcère
tu m’crois j’suis tellement zen que j’pourrais donner des cours de yoga
cerveau-commande, télécommande, radio-commande
j’bouge pas, la science a répondu à ma demande
eh tony tu peux prendre, “allo”, “allo resha”
“vous faites quoi ? on avait rendez-vous debout les gars”
t’inquiètes j’avais pas oublié l’rendez-vous
par contre zedou il est où, t’as une idée de c’qui fout ?

[couplet 4]
15h30 mon œil droit s’ouvre l’autre peut pas s’décoller
hier y’avait concert et j’ai du trop picoler
15h32 l’autre œil s’ouvre c’est l’moment d’se lever
j’suis dernier à la douche et j’ai plus qu’de l’eau froide pour m’laver
15h36 j’allume la télé, rien d’fantastique
doc-mentaire sur la vie des bêtes en milieu aquatique
15h38 je m’sens inspiré pour l’écriture de style
qui porte sur la vie de rappeurs en milieu périphérique
une histoire p-ssionnante, une aventure exaltante
mais l’ingrédient princ-p-l pour les pet-ts matins qui chantent
c’est à 15h40 quand j’roule un bête de tard-pé
premier d’la journée qui m’donne envie d’retourner carper

[refrain]
la vie c’est comme une journée, une journée sans fin
où y’a du bon et du mauvais, du propre, du sale
les gens autour de moi s’battent, pourquoi ?
dis-moi pourquoi les gens s’battent ? je sais pas
trop d’souffrance à partager ou trop d’amour
personne vers qui se tourner, personne
est-ce que quelque part quelqu’un m’entend ?
est-ce que quelqu’un comprend ?

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