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letra de la foudre dans les yeux - piloophaz

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sur le beat à la miss, un spleen alarmiste m’étreint
c’est étrange, ce coup-ci c’est pas le mien, mais celui de ces gars et de ces filles
qui te croisent le matin et te disent “à la bien?”
a 13 piges, tisent de la bière, effritent le tamien. l’air triste
ils rasent les murs, décollent les affiches. c’est dur de savoir ce qui leur fiche
cette frousse de la vie. on garde peu de rêves, de peur que ça s’épure
mais ils aiment gol-ri, ça c’est sûr, esclaves de l’envie
si soudaine et éphémère. avec nous, là se fait la césure
les mortes saisons passent et se ressemblent toutes
ils traînent les pieds le long de la route, mais jamais ne lève le pouce
ecoute, j’vais pas te dire que la vie est douce, j’en ai encore des croûtes
30 piges, ça me dégoûte, j’écris toujours mes doutes, putin… !
mais y’a la passion, depuis plus d’une décennie, ces décibels, ces sons de tant d’ethnies
la musique entité si belle
l’ennemi, c’est l’ennui, on fait des conneries au lieu de faire un groupe
dans leur lit on ne rêve plus, on fait gaffe à la coupe

génération mono-parentale, écorchés sentimentaux
ils comprennent pas que la vie remballe, tous venu au monde dans ce bandit manchot
trop de paillettes, ça foire grave
internet et branlette, problèmes de dos devant world of warcraft
y’a que du cafard dans leur tête, comme partout trop de blafards dans leurs fêtes
peu de différences entre tournante et partouze
et leurs quêtes sont si larges, leurs règles sont si vagues
qu’ils sont dans le sillage du zombie. la faute à ce poste et à son ensilage
capte bien le message, y’a pas marqué yannick noah
c’est pas la voix des sages, j’-n-lyse juste le dressage et le trauma
et quand on matte ce que ça présage, dans leurs larmes et dans le ciel
on sent un malaise qui s’installe, on annihile leurs potentiels
avec mes potes on le sait, ils nous ont fait pareil
mais on a matté mac gyver, on est moins con qu’il n’y paraît
car le paradis est en nous, et même si dehors c’est tendu
le pari n’est pas fou, transcende-toi, tu verras bien le rendu
j’aime pas la foule, mais parmi eux tant de délires sont plausibles
la foudre dans les yeux, style rien à foutre, moi je dis que c’est possible
c’est aussi simple que ça, mais c’est un trentenaire immature qui parle à
des gosses trop adultes, dont on modifia la nature il y a de ça
des décennies. tant de couleurs dans leurs dessins, mais dans le regard c’est gris
le scénar se répètera-t-il ? si oui, je les plains car on est déja aigri
et plein. mais on écrit et peint, on danse sur notre propre requiem
maintenu dans l’ignorance de tout ce qu’il aime, l’enfant
avancera timide. et tant de parents ne recherchent pas l’alchimie
elève ça comme des chiens, me font rêver à la castration chimique
je m’immisce ptêtre trop, mais combien j’en ai vu se débarasser de leur ado toute l’année
comme un fardeau qu’ils doivent traîner
prends tes valises, ton billet de train “voilà 10 sacs”
et cet été ça va se racheter lors de vacances paradisiaques
ils trouvent bizarre que leurs mioches partent en vrille, c’est une plaisantrie?
vos notions de s-xe et d’argent amènent la mort en ville

letras aleatórias

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