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letra de poufsouffle - pem

[intro: kirouac]
vilain, vilain
vilain, vilain
vilain, hey

[verse 1: kirouac]
en sixième année, j’ai rencontré un pet-t garçon
coupe champignon, c’était pendant la récréation
on s’est échangé nos noms, à ce moment on l’sait pas encore
mais y’a plein d’choses qui nous atttendent, jusqu’à la tombe, jusqu’à la mort
jusqu’à la tombée du jour, jusqu’au lever du soleil
on s’attend à la fin des cours, on fait des rêves sans sommeil
on partage les premières filles, on partage les premières bières
on pleure sur l’épaule de l’autre, on fait des sh-ts qui nous rendent fiers
et en chemin on rencontre les meilleurs amis du monde
billy, v-ssili et philly c’est les gars sur qui je compte
alors si j’peux prendre dix secondes pour les remercier en vers
merci d’être mes conseillers, mes mouchoirs, mes boys et mes frères
merci d’répondre au téléphone, merci des tonnes
pour les sessions chalet, les tours du bloc, merci les potes
merci pour les games de pool, merci d’être toujours dans foule
d’avoir sculpté ma jeunesse, de m’avoir sorti du moule
alors ce beat il est pour mango, pour porto et billy zarmo
pour mad-no, pour l’impro, brébeuf, tabasco
pour ceux d’l’ageb, d’arts et lettres et pour les conventum
pour les boys du lac simon et pour tous les vilains bonshommes, et ça fait

[verse 2: nomad]
j’aime trop mes boys j’ai que d’l’amour pour eux
mais j’leur dis jamais
souvent sont pas contents j’arrive deux heures
après qu’j’leur dis “j’m’amène”
on refait l’monde ensemble rien à foutre des tendances
c’monde est condescendant
ça fait longtemps qu’on oublie c’qu’les gens pensent
j’ai découvert kiro avant de découvrir mon corps
on vise le mille marche ensemble j’compte bien courir encore
les mains moites quand j’pense aux premiers textes qu’on aboie
il fait partie d’ma famille
gros y’est plus souvent chez moi qu’moi
et moi j’crois qu’j’ai versé plus de larmes sur son épaule
que j’en ai sous les yeux
on en rira quand on sera saouls et vieux
j’vous aime les boys j’partage mes récits mes virées
avec vous n’importe où j’irai si j’suis indécis vous m’guidez
sans pécher on a fait des conneries
mais les refaire j’suis pas pressé
si j’embr-sse une fille trop saoule
vous serez là pour m’en empêcher
j’ai trop d’souvenirs les rides de bike les marches au mont
les games de ponge, les barbecues
les chalets d’fous nos idées d’cons
mais j’regrette rien si c’tait à refaire
j’ferais la même chose cent fois
question réthorique : j’suis rien sans vous mais êtes-vous rien sans moi ?
j’promet d’être fidèle j’trinque et j’lève mon verre aux miens
dans vingt ans j’nous vois au mexique sirotant des bières au miel, huh
j’ai des boys en or dis-moi pas qui t’es, t’es pas fou comme eux (nah, nah)
on est tous dans l’bar le micro nous allume on est pas saouls qu’un peu
j’ai mes démons j’ai peur d’hier mais j’profite d’aujourd’hui
avec mes frères on s’traite de tous les noms mais on s’dit toujours oui

[bridge: kirouac]
un, deux, trois
ça fait, ça fait, ça fait
un, deux, trois
ça fait, ça fait, ça fait
un, deux, trois
ça fait, ça fait, ça fait
un, deux
ça fait, ça fait
un, deux

[chorus]
moi et mon cinq partant, l’avenir nous attend
sans loi, on vit sans carcan, on calcule pas l’temps
tu l’vois, aucun poste vacant et toujours gagnant
à trois, mes bonshommes vaillants se lancent en avant (un, deux)
moi et mon cinq partant, l’avenir nous attend
sans loi, on vit sans carcan, on calcule pas l’temps
tu l’vois, aucun poste vacant et toujours gagnant
à trois, mes bonshommes vaillants se lancent en avant
moi et mon cinq partant, l’avenir nous attend
sans loi, on vit sans carcan, on calcule pas l’temps
tu l’vois, aucun poste vacant et toujours gagnant
à trois, mes bonshommes vaillants se lancent en avant
(vilain, vilain, hey)

- pem

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