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letra de sur écoute - pand'or

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[couplet 1 : fadah]
j’suis v’nu venger mes tympans, y a tout l’monde sur la liste
j’compte bien faire un strike et j’peux compter sur ma guigne
loin des plaisirs clinquants et d’leur délire pluraliste
b-st-rd si j’raccroche le mic’, c’est qu’y a d’l’égo sur la ligne
j’aime les récits grinçants mais un brin humaniste
j’ai tendance à m’répéter, ouais j’peux le jurer sur ma rime (hé)
j’m’envoie des décibels à haute dose en totale osmose
et j’p-sse à aut’ chose, de l’encre a coulé sous la mine
tu vends du rêve aux jeunes branleurs dans un mouchoir de poche en soirée
j’ai l’impression d’être suivi quand un mouchard me ploche
et si les rg nous écoutent, dis-leur
j’suis qu’un dealer de son bon qu’à regarder sa vie qui s’écourte, enfoiré
avis aux oreilles qui traînent : j’ai le vers tranchant
retour à nos mauvais penchants afin de calmer nos migraines
pas pour backer nos vies d’merde, y a rien d’glorieux
c’est l’émotion qui parle comme quand xxx chanta pour sa gloria

[pont] x2
y a ceux qu’écoutent les 16 et d’autres les conversations
on aurait tout à leur apprendre mais c’est à nous qu’on fait la l’çon
si on choisit l’silence comme forme de protestation
c’est pour faire taire la d’mande, j’en ai trop dit, bref p-ssons

[couplet 2 : pand’or]
j’sors peu d’chez moi, j’sais qu’j’suis sur écoute
j’veux éviter cette voix qui m’dit “tue-les tous” (tue-les tous!!)
les dirigeants amateurs de putes et d’schnouff
veulent connaître la taille de mon oinj quand j’me bute et qu’j’souffre
tu crois qu’t’es libre ? croise les doigts et pourquoi pas tes cuisses, quand
tu veux être différent, le pouvoir te broie l’existence
te fait courir après des chimères jusqu’à épuis-m-nt
les collabos parlent beaucoup, moi j’écris : j’suis la résistance
j’ai toujours rasé les murs et je n’m’en porte pas plus mal
le public m’entend-il ? nan j’veux qu’il écoute quand la plume part
et surtout crois pas m’connaître, toi derrière ton écran
qui vole ma ‘sique, mais à qui ça plairait qu’on échange
tend tes oreilles, oublie ma gueule, mon anonymat j’le garde
évite les indiscrétions et tes abominables regards
ça m’donne des envies d’meurtre les gens qui zieutent et ricanent
qui m’tienne la beuj quand ils sont remplis d’beuh et pillave

[pont] x2

[couplet 3 : pand’or]
tu restes attentif quand des grosses têtes font les putes
mais pour un truc intelligent j’constate qu’les oreilles ont des murs
fais d’beaux rêves pendant qu’les, hautes sphères comptent les thunes
j’ai des problèmes de sommeil depuis qu’mes soleils sont des lunes
on m’inspecte : j’ai rien d’spé’, j’chante des proses
un spectacle infernal quand d’autres vendent des roses
et dis-toi bien que, camélia, tente des choses
en attendant les caméras dans ces chiottes

[couplet 4 : fadah]
c’est quoi cette manie ? on peut plus écouter l’son sans les images
le crâne dans la machine, l’industrie xxx sur un bon lessivage
ces rimes sales, c’est pour toutes les putes qui écoutent aux portes
que des crews d’cloportes ruminant la haine que leur bouche colporte
cervelle p-ssée au broyeur, on a grandi dans l’voyeurisme
prisme télévisuel, fliqué, traqué comme dans the wire, hé
sans transition, avant d’envoyer chier l’audimat
j’préfére interrompre ici la retransmission

[pont] x2

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