a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de l'abribus - pand'or

prise dans c’système éprise de crises existentielles
on s’brise jusqu’à la prise de conscience
y’a des choses qu’on sait d’autres qu’on sent
le savoir est ma lumière quand ils éclipsent les silences d’hier
et muette derriere mes lunettes en cm1 j’ai vu naitre en moi
quelquechose que j’trouvais pas chez l’autre humain
j’decouvre les mots les notes, loin des halls
j’ai comme la sensation d’pouvoir porter l’aube d’une main
j’comprends pas l’but de la vie on m’dit étudie idiote
y a du sens nulle part si ce n’est lorsqu’à mon pupitre j’griffonne
j’ai plus d’rimes quand il s’agit d’décrire mes lubies
c’est trop complexe comme l’amour qui r-ssemble et qui désunit
si on t’plante dans l’dos ca t’empêchera pas d’pousser droit
les coups les cr-sses on y repense fixant les étoiles sous les toits
c’est triste pourtant pas en âge d’être torturé
qu’on s’étonne pas si à offrir on a qu’mépris, langage ordurier
tous s’croient éternels tout puissants moi dedans j’me demande
la survie c’est d’la sueur quand est ce que j’vais y foutre du sang
tu connais pas les coups du sort? c’est comme une gamelle sans sel
une pincée d’emmerdes le tout mélangé au gout du sol
l’envie d’vivre ouai.. telle est la vision
seulement subsite a la surface les sempiternelles trahisons
pourquoi les autres sont en forme quand toi tu creuses au fond du gouffre
quand pand’or reve qu’elle s’endort on la reconnait au son du blues

(refrain)

pet-t il arrive de s’leurrer pleurer quand tout va bien
adulte il arrive de sourire quand la vie met des coups d’parpaings
loin des codes c’est pas dans leur école ou j’ai appris l’plus
banlieusarde qui a souvent bronzé sous les abris bus

qu’est ce qu’on nous cache derrière le rideau des hordes de marionnettes
s’animent et s’organisent répètent leurs pipo
qu’est ce qu’on attend pour faire taire ses idiots, des cordes des baïonnettes
qu’les corps s’séparent des têtes qu’on respecte nos idees
au fond qu’est ce t’en as à foutre d’taffer toute ta life d’etre à bout d’souffle
t’étouffes tu t’crèves pour une paye et puis tu crèveras tout court
enfile ton costard-cravache mesure la taille de ta pt-te verge
en attendant l’age ou t’tatera la prostate sur la civière
elle est belle ma patrie aux couleurs tel aviv
pour l’heure elle t’baise par derrière et puis elle t’fait la bise
j’sens la résine ils préféreraient que j’sente la réglisse et l’anis
veulent glisser leurs quenelles de merdes c’est systématique
shoot leur tete la mif, qu’ils bouffent ce texte, c’que j’souhaite uh
qu’ils me trouvent cru et rustre et puis qu’ils crèvent rapide
sortir les siens d’une mer de merde c’est rude qu’on a qu’une bouée
j’suis la zonarde qui regarde de haut les pseudos connard surdoués
c’est des bobards qu’tu voulais qui t’font kiffer ma pt-te?
va voir les autres qui rap, s’valident aime la pipe et l’artiche
a les entendre sur track ils souffrent tous des schizophrènes man
pilone comme redman mais ils se foutent de vous
bourre le crane des m-sses, pour le cash les t-ss
le rap est gangréné et c’est pas dr dré qui opérera
j’irais cracher sur leur tombe comme sur le code pénal
moins proche de ces danseuses qui peura que des pt-ts rats d’l’opera
j’ai pas d’concurrents pas d’ennemi si c’n’est moi même
voila vois ou l’systeme m’amene

(refrain)

pet-t il arrive de s’leurrer pleurer quand tout va bien
adulte il arrive d’sourire quand la vie met des coups d’parpaings
loin des codes c’est pas dans leur école ou j’ai appris l’plus
banlieusarde qui a souvent bronzé sous les abris bus

- pandor

letras aleatórias

MAIS ACESSADOS