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letra de jungle urbaine - paco

[couplet]paco
le bonheur ne dure qu’un temps, je me l’procure maintenant
j’ai le flaire du chien de ch-sse, la patience, les crocs du requin blanc
une jungle urbaine de malheur, j’vois défiler d’obscurs printemps
dos au mur, faits comme des rats, des milliers d’frérots sur un plan
du seille-o, du clinquant, j’le reconnais, c’t’époque me saigne
oublie le me-chro sur 20 ans, je veux voler d’mes propres ailes
comme aç, r-ssasié, trop loin, “cent pour cent” neutre
vorace, carn-ssier, le moral d’acier d’un loup sans meute
la ge-ra d’un ours en rut … l’indépendance du squale
égaré, je tourne sans but, faut m’caresser dans l’sens du poil
ambiance brutale … peu de répit pour les brebis
tous les pet-ts qui quittent le nid ouvre l’appét-t de l’ennemi
j’suis … affamé comme tout l’monde … sûr, la vie est ainsi faite
j’ai l’cafard, le bourdon … sais-tu qu’ma ville est un nid d’guèpes?
il y a des proies, des lâches, des regards de bêtes affolées
vers chez moi, les chiens aboient, les chattes se mettent à miauler

[refrain]
histoires de hyènes, enragées, de haine, de pigeons racolés
l’instinct d’survie dans c’domaine est l’seul outil qu’on m’a donné
histoires de règnes, sauvages et de peines, de biftons à voler
une jungle urbaine à problèmes où les te-shmi sont braconniers

[couplet]paco
ma gueule, perds-tu la face ? d’avance, tu peux tout perdre
il faut avoir l’œil du rapace et la patience du vieux loup d’mer
sortir en période de ch-sse ?? naaan .. quelle mauvaise idée
a toi de définir ta place entre les fauves et l’gibier
déter, j’suis à bout d’nerfs, avoue frère, l’écart coûte cher
pour les sous, tous prêts à tout, partout ça joue les chats d’goutière
fou ! les porcs ont les dents longues … le sang décore nos soldats
la colombe est terrée dans l’ombre, tu l’sens, les corbeaux volent bas
maudite jungle … tafe les griffes sur l’ciment
laisse nous kifer nos vies d’chien … l’affectif … tu vis sans
l’appét-t rugissant … je pars ch-sser sans le mi-per
le sens du vice en éveil quand il croise des langues de vipères
indécent, je m’y perds … le taf, une issue dérisoire
guère besoin de litière, le smicard p-sse sur l’territoire
il est trop tard, vu l’erreur … cessons les balivernes
malgré nos airs supérieur … nous restons des mammifères

[refrain]
histoires de hyènes, enragées, de haine, de pigeons racolés
l’instinct d’survie dans c’domaine est l’seul outil qu’on m’a donné
histoires de règnes , sauvages et de peines , de biftons à voler
une jungle urbaine à problèmes où les te-shmi sont braconniers

- paco

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