a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de kwassa - pablaw

[couplet 1 : bren]
j’marche dans l’vague comme un zeke
mon son tourne, comme un briquet
elle voulait qu’on soit imbriqués sauf que j’étais pas impliqué
beaucoup tiennent pas la pression s’éclate la tête comme les anglais l’été en espagne
mais la conséquence c’est, des cancers
ces cons saignent, gestes séquencés tête sur l’béton ‘vec des spasmes
gaz moutarde dans ton hot dog
j’veux p-sser l’été dans l’même short
à peaufiner les mêmes strophes
à tiser sous le même porche
accompagné des mêmes potes
ce soir j’entends les cigales et
la nuit est noire comme un filtre de cigarettes
j’suis plus si calme, quand j’viens d’boire mes six canettes
j’verse une triple k pour mes tristes gars
et un triple cask pour les b-tchs les t-ss
on s’in-cline que d’vant des seins cleans
les mots sont cinglants le style syn-tille
ça s’c-sse la gueule pendant qu’on profite, beaucoup n’ont pas compris
même les homards avant d’mourir on l’impression d’être dans un jacuzzi
j’ai vu des skinny faire les méchants et des géants jouer les gentils
des grandes gueules parler chinois et des discrets bien déjantés

[pont]
« j’ai changé, très profondément
mais le kw-ssa-kw-ssa pêche peu! il amène du comorien(ahah) »

[couplet 2 : bren]
toujours la même rengaine faut bomber l’plexus, gagner plus qu’les autres
voilà pourquoi y faut qu’je flex plus
sans prendre de pauses
mon pauvre tu baves devant des lexus
pour un euro gagné on t’en fait dépenser le septuple (c’est les soldes !!!)
y’a pas moyen qu’tu t’élèves si tu fais ça pour être célèbre
des tonnes de, lèvres ouvertes attendent le tome deux
j’ai peur de, m’perdre
j’fais plus la diff entre monter et descendre
mon monde brûle, à force il rest’ra plus qu’descendre
le ciel est cendré, comme en plein mois d’décembre
dis-leur la vérité le triangle te fera descendre
un mec crie à l’aide au milieu du wagon bien sûr que c’est pesant
mais le cl-ss-m-nt à candy crush c’est bien plus important
ça aura bientôt peu de conséquences
quand il fera l’même nombre de degrés en janvier qu’au mois d’septembre
avec les écrans on dort mal
j’pensais quand j’s’rai grand j’s’rai normal
la pression m’écrase mais j’craque pas
« l’argent ne se mange pas »
j’vois la b.a.c. qui débarque flingue rangé dans un sac
pour embarquer les crackmans parqués dans un parc (aller viens par là toi !)
le bfr d’la france c’est l’cfa
si tu sais pas quoi faire c’est l’cap
ensuite direction l’usine psa
c’est compulsif on est des êtres capitalistiques
la course à l’oseille un cl-ssique triste
addict au s-xe sur des écrans tactiles gris
des meufs en plastique crient
politiques industriels pactisent vite
au lieu d’agir laisse faire les activistes
on appauvrit et sacrifie pour qu’tu vives ta p’t-te vie
on a beau briller ça m’fait vriller d’voir ces arrivistes

[outro]
« l’argent ne se mange pas, il ne respire pas, il ne s’aime pas ou alors ça devient très dangereux. »
« ouais j’voulais tous vous remercier pour les bons résultats qu’on a obtenu cette année
c’est vrai qu’on est en croissance et je vous remercie pour l’investiss-m-nt dont vous avez fait preuve. »

- pablaw

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