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letra de 26 décembre 1998 - oub

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introduction :

en fait, on est dans un…
les gens comme moi ont veut changer les choses, mais personne n’écoute les marginaux
donc si tu veux changer les choses, sois dans la société, participe, paye tes impôts, travaille, tu vois ce que je veux dire ?
et là on va t’écouter
et souvent tu vois des gens qui sont complètement en marge de la société qui veulent délivrer des messages ou changer certaines choses, mais en vrai on les écoute pas, parce que personne va écouter un mec qui est pas dans la société, qui est pas dans la même réalité

couplet 1 :

je vis pour ma clique
si t’es un traitre, y a pas d’issu t’es pas des nôtres
en ce moment je peine à écrire, je fais de paris sud à paris nord
une prod dans les oreilles et je marche, je me balade dans paname
et je calme ma rage moi…
j’écris jusqu’à ce qu’elle m’arrache moins
retiens bien la leçon du casse, mais sois là dès qu’on centre
le bruit des passants me
déconcentre, alors j’augmente le son du casque
itinéraire d’un vagabond, je crois que vivre dehors m’irais
aujourd’hui je dors chez un pote, demain je verrai où je dormirai
ouais en ce moment je vis chez mon kho
comprends quand je dis que c’est l’équipe avant tout dans chaque récit
moi j’agrée si t’es un ange agressif
kho! je contemple le ciel, ses faces rares
je me mens trop à moi-même, y a rien qui va
pourtant je suis convaincu que le chagrin s’effacera
vu d’en haut on dégoûte trop, je vis comme si je mourrais pas
personne que la mort épargnera et rien que l’amour répare
tous coupable donc jamais
d’innocent, je mets à l’abri les proches vite
capuche et tête baissé, les poches vides, j’ai jamais dit non sans
tous soudés donc on le fera qu’uni sûrement car c’est salissant
j’ai le cœur salit c’est la peine que je rap, et c’est la seule issue
le rap la seule issu, t’élève, même si t’es seul, essuies tes larmes
la suite est là, et quand tu pleures le bonheur se lit sur tes lèvres
et quand la vie me frappe, je sens pas
écoute, je me dis que je visais pas haut
je m’en bat les couilles
je rends pas les coups, j’encaisse tous comme un pao
j’ai des pensées alarmantes, j’étais un môme en dépression
pendant les moments des pressions
je me suis surpris à penser à la mort…
pont :

bah ouais c’est salvateur c’est sûr, moi comme je te dis j’étais dans la rue, j’avais des problèmes judiciaires, et le fait de savoir que chaque matin je me réveille pour faire un truc ça m’a sauvé la vie

couplet 2 :

si je savais pardonner, si je savais accepter les fautes
si je savais accepter les requêtes des meufs dans mon téléphone
maintenant j’ai peur c’est mort, moi je suis plus fait pour ces merdes
peut-être pas fait pour être ensemble
mais je sais qu’on est fait pour s’aimer
je suis toujours pas un païen, mais en ce moment c’est la merde
je suis toujours convoqué, des procédures et des amendes impayées
alors j’amène le son, seul et j’y mets des mots
j’ai mes démons, je squatte chez des potes et je dors à même le sol
cœur glacé, j’ai vaincu le froid
le temps que t’occupais me laisse per-ra
je suis dans mon hystérie, j’ai qu’un amour, j’ai qu’une foi
je poursuis ma route j’ai qu’une voie, j’écris des 16 péraves
si je suis désespéré c’est parce qu’on tombe amoureux qu’une fois
merde! des notes de toi dans mes mémos, je suis seul dans mes émois
j’attends tout, même un mot
depuis des mois, mais qui va m’aimer moi?
toujours le même môme mais celle que j’aime me manque
et même si on se manque toujours, on se manque jamais au même moment
l’avenir me hante, et puis des fois y a – des sentiments voyous
je pense à mort à toi, j’observe paris depuis les toits du foyer
alors j’écoute des sermons, et d’un coup mon cœur serre moins
et je te fais le serment que je tuerai pour mes sœurs moi
j’enchaîne les tafs en balle, où ça charbonne à 20 dans l’bat’
et si on monte on aura le mérite de dire qu’on vient d’en bas
je deviens paro, quand ça va pas j’écris, ces mots c’est pas les miens
je te dis que ça va mais t’sais je
ferai même pas de peu-ra si j’allais bien
quand j’ai sorti cœur humain, j’ai grave pensé que ça irait mieux
je pensais que je t’aurais zappé, je pensais que je te haïrais mieux
je suis dans le uber, le ciel pleure, j’ai les coudes sur la portière
j’ai perdu les clés de chez mon shab j’ai dormi devant la porte hier
ça fait des mois que je vagabonde
mais je fais des mains et des panards
c’est la guerre à amiens et c’est la galère à paname

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