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letra de drôle de tristesse - oryam

[couplet unique]
c’est tard le soir dans le noir que me vient tout mon pouvoir
j’déverse des mots divers jusqu’à plus n’en pouvoir
ma bouche te mitraille ouvre la tienne j’te troue comme une p-ssoire, je t’en prie viens t’-sseoir j’vais t’cuisiner comme des putains d’pâtes
tu me sous-estimes trop comme l’épidémie d’ebola
j’m’apprête à te recouvrir comme le nappage granola
ici pas de twix gauche ni de twix droit
rends moi un service sois prêt à prendre un coup droit
askip j’suis une tapette, bon qu’à niquer des mouches
t’inquiète j’ai ma palette, j’viens pour fermer des bouches
fais l’dur je sais qu’dès qu’tu rentres chez toi tes chiottes tu les bouches
tu bég-yes quand t’es tout seul à 12 tu r’viens allez bouge
j’ai pas de temps à perdre avec des p’t-ts bouseux comme toi
j’t’entends pleurer quand on t’raconte tristan et yseult y a quoi
parle pas avec moi reste dans ton bac à sable
ou j’te mets des baffes, à l’aide de mon grand sabre
les gens vont me dire oryam tu te répètes
à tout le temps dire que les gens tu les pètes
tout à fait normal c’est toute la haine qui sommeille en moi
même en plein mois d’août le soleil je n’le vois pas
en pleine nuit j’ouvre les yeux comme si on m’appelait
l’absence de ma mère ne fait qu’élargir mes plaies
j’ai pas envie de vivre plus de 40 piges
à 16 ans c’est déjà d’la merde, j’espère que tu piges
j’parle au diable tous les soirs
y a que lui qui peut m’écouter
comme sadek j’suis nrv
et ça pour l’éternité
si un jour je saigne des yeux, le seul qui pourra m’comprendre bah c’est dieu
j’le prie seul dans mon coin régulièrement
pour qu’il donne tout ce dont à besoin la maman
le temps c’est d’l’argent moi j’ai ni l’un ni l’autre
une histoire de confiance c’est toujours moi qui me vautre
j’n’oublie pas qu’entre pote et pute y a qu’une lettre qui change
les mythos jouent d’la flûte les naïfs ils la mangent
je fais que des rimes suivies ouais j’en ai rien à foutre
on change pas une équipe qui gagne c’est comme au foot
y a pas l’choix avec moi c’est à prendre ou à laisser
désolé j’voulais pas t’blesser maintenant on va t’délaisser
c’est déjà la fin d’ta période d’essai
fin d’deuxième période j’marque un essai
tu t’fous d’ma gueule sur ton ipod fais pareil vas y essaie
j’t’avais pourtant prévenu que j’arrivais en balle
j’suis venu te domestiquer va chercher la baballe
trop d’gens qui veulent me piquer il m’faut un gilet pare-balles
depuis quelques années je rêve de m’évader
si j’étais en prison j’le ferai les doigts dans l’nez
j’suis débrouillard à jamais et depuis qu’je suis né
après toute ta merde effectuée sois sûr qu’tu seras d-mné
si j’dis qu’j’viens pour être au d’sus des autres c’est qu’un pléonasme
même si le coup viendra d’en bas : c’est un uppercut
à peine j’arrive devant toi tu fais des crises d’asthme
ça m’étonne même pas si au final tu baisses ton fut’
désolé j’suis pas mignon, mais j’m’en bats les couilles qu’tu grognes
tu grognes comme un gros chien mais t’réfugies près d’ta daronne
ça fait longtemps qu’j’m’entraîne, cette fois c’est la bonne
ouais mon son est trop bon nan crois pas que je déconne

[pont]
drôle de tristesse, drôle de tristesse, drôle de tristesse mon espoir s’efface et s’affaisse
quand je broie du noir c’est là que vient ma paresse
j’peux très bien faire du pe-ra si j’vis pas dans la tess’

drôle de tristesse, drôle de tristesse, drôle de tristesse mon espoir s’efface et s’affaisse
quand je broie du noir c’est là que vient ma paresse
meuf fais pas trop la belle j’en ai rien à foutre de tes fesses

- oryam

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