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letra de tom et le fantôme - original flow mastaz

[intro: seko oner]
l’histoire peut paraître peu b-n-le, mais a certes bien eu lieu
voici donc son récit

[couplet 1: seko oner]
c’était un matin, si mes souvenirs sont bons
tom devait venir me chercher à 10h tout rond
il vint avec du r-t-rd et me raconta la chose suivante
il avait p-ssé la nuit avec une mort-vivante
enfin, plutôt un fantôme, d’ailleurs il ne pouvait savoir
il l’avait rencontré la veille au soir, dans un bar
ils se payèrent quelques verres puis errèrent dans le noir
sur les boulevards scintillants qui avoisinent la gare
la journée avait été chaude, de sorte que le bitume
transpirait et rendait l’air lourd comme une enclume
ils flânèrent un moment allant de rues en rues
marchant nonchalamment comme le font deux amants perdus
nullement pressés, ils allèrent ainsi jusque vers les 3 heures
puis ils décidèrent de rentrer chez tom, qui vivait seul
il était 3h20 quand la clef glissa dans la serrure
laissant entrer les deux qui se p-ssionnaient dans un amour sûr
tout commença sur le canapé
quelques caresses, de la chaleur et l’odeur d’une peau parfumée
une heure p-ssa, il était donc 4h20
il la porta jusqu’au lit où commença la folle étreinte
le moment était doux et chaud sous les draps qui semblaient flotter
incroyable, tom croyait rêver
elle sentait bon et avait du caractère
un vrai millésime pour milliardaires
un chevelure châtain au reflet dorés qui ondulaient
comme les vagues d’un océan sous le soleil de juillet
vers 5 heures, ils se couchèrent de bon
bonne nuit, un dernier câlin et puis bisou sur le front
au réveil, tom se tourna et constata la disparition
il fit le tour de l’appart’, rien dans son champ de vision
il but un café, encore guetté par le sommeil
l’heure était avancée vu la position du soleil
étourdi, il prit une douche pour reprendre ses esprits
suite à quoi, il alla dans sa chambre enfiler ses habits
il repensa soudain à la femme, fouillant de fond en comble
la pièce, les draps avaient encore son odeur, donc
pas de songes, pas de rêveries mais les faits le troublaient
une odeur pour preuve, c’est bien plus mince qu’on le voudrait
cela s’est p-ssé il y a trois ans, depuis nul signe du fantôme
pas un cheveu, non, juste une odeur, même pas un atome
je pensais l’histoire finie jusque ce soir 20h
lorsque tom m’appela la voix tremblante dans l’écouteur
il me parla du journal télévisé d’aujourd’hui
me disant qu’ils y parlaient de la femme de cette fameuse nuit
qu’elle était morte il y a cinq ans, tuée par son mari
enterrée dans leur jardin à dix kilomètres d’où tom vit
un frisson me parcouru en regardant la télévision
elle était telle qu’il me l’avait décrite il y a trois ans
est-ce une coïncidence, tom était-il devenu fou?
non, mon meilleur ami ne divague pas comme un homme saoul
j’étais autant perdu que lui, croire ou ne pas croire
soudain accès de folie, j’ignore le fin mot de l’histoire…

- original flow mastaz

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