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letra de ondine. - oh..badkarma

[couplet]
serre-moi, si tu me lâches c’est la chute libre
pourquoi dans ton regard y a plus de vie?
t’écris une dernière lettre en larmes, la plume vibre
pour exprimer les pensées que la brume fige

tu me dis qu’ils appellent ça “brain fog”
pour combatte le symbiote qui m’imprègne faut
que j’reste stoïque sous les frissons que t’es regards et tes mains prennent, f-ck
bières, feuilles, si sots…
on joue notre âme en riant, tu tires une latte pendant un pierre-feuille-ciseaux
même dans le flou dans la fumée, j’ai l’image détaillée
on se sent pas humains dans nos têtes d’aliens
si on est des âmes-sœurs f-ck le timing on se trouvera peut-être ailleurs
j’mesure ta peau nue avec la precision des tailleurs

c’est irremplaçable
je t’attends sur le palier donc vas y, rentre pas tard
la gorge nouée on peut se le dire entre trois taffes
en soupirant, je m’attache
est-ce qu’on pourrait enfin tenter de s’unir sans placage?
j’freinerai pas mais j’veux pas finir dans l’platane

moment propice pour les “qu’en dira-t-on?”
les tirades longues
quand la peur retentit, raconte
tu dis: “laisse pas l’amour grandir, attends
on trouvera l’idée de se sentir atroce
en pensant au mal qu’en ressortira j’tremble”

tu te sens comme faust qui parle à méphisto et beelzebub
tu ris comme icare, moi j’vois juste un ange qui perd ses plumes
la seul chose qui te berce c’est le pur
tu me dis: “t’as cru que tu me baiserais? chut-
ma garde c’est le truc que je baisserai plus”

tu fais l’amour comme la guerre de marbre comme aphrodite
sur la lune, t’es toujours celle que les astres maudissent
le soir un être brisé, pour mieux cacher ses traces, rentre ivre
substance en ventoline, pour faire face à notre asthme on tire
succube sous les draps se dandine
pas celle que les drames motivent
nos rapports rendent le coeur et ses spasmes audibles
pénétrations et douceur spasmodique
recouvert d’espoir ce maudique désir vient quand la chaleur de ton esp-ce m’endigue

nos douleurs rincées par tes flaques ondines
à se nourrir d’amour, face à face on dine
on n’en sortiras pas vivants t’facon, signe
le temps c’est de l’argent on fera fortune en le donnant par centi(è)mes

j’veux pas ressentir/pars sans le dire/par centi(è)mes

- oh badkarma

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