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letra de mon epître - noel non's

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[couplet 1]

j’ai eu du mal à commencer à écrire
j’ai eu du mal à m’lancer
vu l’volume de choses à dire et à bien agencer
entre émotions, sentiments, raison, j’sais plus quoi penser
avec un peu d’recul, parfois c’est dur d’avancer
référence au morceau de moi et sunday
j’pense qu’au moment où on l’écrivait, aucun de nous ne sondait
la profondeur du message et encore moins les faits qui suivraient

[couplet 2]

parlons des relations humaines
aujourd’hui meilleurs amis, 2 ans après c’est plus la même
l’un des 2 qui bannit l’autre et ce, sans avoir pris la peine
d’échanger même quelques mots… triste phénomène
ça commence dès lundi, avec des
“un tel a dit qu’t’étais vilaine
mauvaise haleine mais qu’il aimait bien ton hoodie”
“qu’t’étais vilain, super vilain mais qu’elle aimait bien ta audi”
et puis tu tombes dans l’piège sans vérifier le “on dit”
tu cries “sacrilège !” contre le frère ou la sœur
tout ça n’est qu’un manège pour qu’t’innocentes le dealer
le vrai de vrai, qui depuis l’début vous manipule
j’t’en prie seigneur, dis-leur

[couplet 3]

7 juillet 87, c’était un mardi
date à laquelle, le très haut a dit
qu’il serait peut-être une très bonne chose que j’aie une famille
avoir un père, une mère, des frères qui m’habillent
mes 1ers souvenirs ont l’image d’un appart’ à 2 chambres
la 1ère où mon père faisait sa tente
la 2ème avec mes frères, ma mère et peut-être une tante…
un peu plus tard, étant plus grand, j’ai fini par comprendre
qu’à cette époque y’avait déjà un peu d’latence
beaucoup moins d’complicité, de plus en plus d’attentes
en vrai, en vrai j’ai jamais vu mes parents être ensemble

[couplet 4]

10 ans en arrière, j’avais un skyblog, écoute le blaz !
je m’appelais “yaya tendance”, j’avais grave des phases
nattes collées et bail de perles, interdit d’les raser
tous les jours, maman qui regarde son p’t-t jeune déphaser
elle ne disait rien mais rêvait de les voir coupés
a coup d’pelle, à coup d’ciseaux, peu importe, le but c’était de ôter
toute la tign-sse et l’attirail le long d’mes oreilles trouées
que j’puisse prendre en main ma life et son dieu le trouver
son problème n’était pas tant l’image
plutôt les vices et les engrenages
elle voit son fils qui, en prenant de l’âge
perd l’équilibre en pensant être sage

(tu peux changer)

[couplet 5]

un fois j’ai rencontré un sdf dans l’métro
il m’aborda avec beaucoup de tact, il avait un flow
très calme, très zen, il ne parlait pas d’trop
très droit, réglo, sincérité franco
c’que j’vais pourra paraître super paradoxal
mais de cet homme émanait un bien être colossal
le son d’sa voix, méga clair comme issu de focal
il avait un truc particulier sur lequel tu t’focal’
il lui fallait juste quelques euros
pour atteindre une somme dont l’objectif était proche de zéro
(dingue !)
je lui donnais toutes mes pièces en roro
(bien !)
avec toutes les rouges qui étaient de trop
(moins bien !)
j’ai tout donné sans guetter l’rétro
de peur de devenir une statut d’sel
comme cette femme de morrhego (gomorrhe)
c’était pas grand chose, comme quoi il faut peu
parfois, pour faire l’bonheur d’un homme, faut juste jouer l’jeu

[couplet 6]

2011, je fais le choix de m’exiler dans cette grande-bretagne
j’ignorais que m’attendait une certaine montagne
moi j’y vais pour apprendre la langue de shakespear
les 1ers mois, c’est uniquement d’la peine, d’la peine que j’expire
je m’explique… j’me retrouve tout seul, en solo
c’est la foire à l’horizon, personne pour m’dire d’y aller mollo
des filles qui m’draguent
des garçons qui m’narguent en visant l’égo
personne regarde, moi je baisse la garde et rappelle cette go
ça s’est limité qu’à des appels (grâce à dieu)
j’avais toujours ma crainte de l’eternel
c’est pas pour rien que j’chante “fidèle au poste”
il est toujours présent
et m’représente quand ces lascars m’accostent

(en costume ou en lacoste, en h&m ou mickael kors
mon dieu me garde de ces vieux barges même si c’est corsé
j’ai la cuir-sse qui fait des ravages bien plus que quand c’est
quand c’est l’bazar et quand y’a garba de tous les côtés)

[couplet 7]

mon dieu, c’que j’ai eu un d’ces beau-père en or
qui faisait l’bonheur d’ma mère et qui toujours l’honore
il avait un grand respect pour cette dame et tous ses fils
il t’faisait une bonne et vraie cure d’âme avec ses rires
t’imagine, on était qu’des garçons
pas facile d’accepter qu’un monsieur f-sse la leçon
prendre le contrôle de la tour de contrôle, le salon
endroit stratégique aux alentours d’20h environ
au contraire, c’était une crème des crèmes, pas un seul conflit
il était plutôt du genre à dire “vas-y ! vas-y !”
j’oublierais jamais tous ces hurlements
qu’ont surgi du cœur meurtri d’ma mère après l’appel d’ma tante

letras aleatórias

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