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letra de rhéologie - nedelko

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[couplet 1]
réveillé à bangkok en haut d’un condominium
j’apprends à n’plus les détester, ils font des bombes au lithium
c’est vrai que j’ai pas l’humeur facile, envahissante tumeur maligne
la culpabilité d’avoir brisé l’cœur des filles trop fragiles
leurs sales habitudes me fatiguent, p’t-être que j’aime que le début des gens
p’t-être suis-je le lunatique que j’entends rire du bout des geôles
peut-être que l’océan veut que j’en gère l’éc-me étrange
sûrement que ça ne m’empêchera pas de me l-sser du goût des autres
la nature plie sous mes reebok car rien à battre comme les p’t-ts viocs
ni à blasphème car sans antenne, cerveau qui retourne la pirogue
j’exploserai au cœur du cinoche, j’comprends même pas ce que j’deviens
c’que je veux devenir, ce que j’veux vivre, j’ai les phalanges qui meurent demain
voilà nos deux plaques tectoniques (choque), la conscience est oblique (morte)
on contemple les jolis corps, profite tant que les offices dorment
mais tout est rachitique, nos p-ssions aux côtes apparentes
s’endorment ensemble sans un émoi dans un parfum à la lavande

[refrain]
je sais pas pourquoi je veux pas danser
le vieux moi n’oserait pas penser
quand tu ris tu parles aux enfants
on est pas super beaux ensemble
le pet-t garçon sur andromède
apprend l’insouciance des nomades
faire mourir son père en colère
avec des “je t’aime” comme pommade

[couplet 2]
rhéologie : c’est l’étude des matériaux, de leur transformation
les nerfs en fleurs, la tête coupée, car encore en action
j’ai vu des milliers de choses tellement belles, l’or comme punition
j’aime la terre et le fait d’être en elle, explore comme une scission
au corps de mon cerveau sûrement très beau qui n’est plus que l’orbe vide
le ciel dans un traîneau, le rien des choses, s-m-nce dans les orties
je lève la tête, visage fusionne avec l’aurore des soirs
l’horreur des aphtes dans l’aube des lacs, j’ai comme l’impression que l’eau mord mes doigts (chut)
tout s’arrête juste en dessous d’orion
j’apprends à n’être plus déçu de rien
ça rend le sommeil un p’t-t peu trop long
fleuve sans galère coule dans l’eau de mes reins
j’suis qu’un solide au cœur d’une mer de lave
les montagnes jouissent, du grand mur s’élèvent
on verra bien ce qu’il en restera
tout disparaît, mes mots n’sont plus les mêmes

[pont]
et j’ai un peu envie d’chanter ou bien d’être
absorbé dans une tempête de poussière
ils sont pas sûrs de vouloir lever la tête
préfèrent créer des illusions de douceur
ils sont pas très beau mais moi pas plus
la queue robuste on s’affaisse par nature
mes dernières rimes lancées d’une catapulte
et on est sûr qu’on ne se ratera plus

[couplet 3]
rhéologie m’éclate en deux et refaçonne mes côtes brisées
être l’autre aussi mais pas en mieux et seule la mort est obstinée
jusqu’à en perdre haleine, à s’enlacer et puis disparaître
singularité nue, trou noir chantant et les anges disent pareil
les rêves c-ssés par lumière qui me ramène
tout recommence quand le livre s’achève
les yeux qui toussent et les paumes irradiées
dans le granit rien ne pourri après

[refrain]
je sais pas pourquoi je veux pas danser
le vieux moi n’oserait pas penser
quand tu ris tu parles aux enfants
on est pas super beaux ensemble
le pet-t garçon sur andromède
apprends l’insouciance des nomades
faire mourir son père en colère
avec des “je t’aime” comme pommade

letras aleatórias

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