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letra de fausse harmonie - nam

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je prends la plume quand l’silence force l’amorce
homie j’tente l’art brut j’e’cris des mantras omis
et tant qu’j’aurai les synapses plante’es dans le fond d’une fosse a’ r’mords

ces couplages mornes de sons
et d’syllabes n’sonneront qu’comme une fausse harmonie

j’e’cris dans une fosse a’ morne
qui est jonche’e d’normes et d’fausses harmonies
viser l’faux sacre en voulant chatouiller l’attention des normies
f-ck la com’ j’aime pas ça
faut qu’le flow devienne implacable
j’pars en collab’ sur la track gars
du genre moi feat moi pour l’impact
faut qu’l’air qu’j’machine de ma patte
drague l’oreille moins fine pour appâter
audio morphine dans la plâtre’e
et t’endors vicieus-m-nt le pactole
voila’ l’pacte, marche pour grimer toutes tes structures et tes paroles
t’auras l’or de l’e’re a’ coup sûr mais jamais l’aura d’un cador, jamais
ça m’fait du bien de succomber au vice juste pour combler du vide
quand est-ce qu’on vit
qu’est-ce qu’on vise au juste
les secondes jurent sur le fil
s’il suffit d’une scission sanglante
difficile d’trouver l’fond sans s’vautrer
ici tous les sons sont blancs
et si j’retrace mes fautes a’ grands traits

je prends la plume quand l’silence force l’amorce
homie j’tente l’art brut j’e’cris des mantras omis
et tant qu’j’aurai les synapses plante’es dans le fond d’une fosse a’ r’mords
ces couplages mornes de sons
et d’syllabes n’sonneront qu’comme une fausse harmonie

pleine pe’riode creuse j’gratte peu c’est ça d’pris
lueur d’esprit qu’j’rece’le n’a pas d’prix
garçon soumis par sa trempe
le regard sombre fusillant genre black beam
dans la tête quête me prend aux tempes
un bout d’temps qu’j’prends la tempête telle quelle
avant d’être sec j’dois remodeler ct’e’chec que j’traine et tenter l’ciel
aveugle’ par une furie certaine
ma lubie j’ne discerne qu’elle
j’m’accroche et pe’terai comme semtex
laisserai ma trace façon se’quelles
j’acte au diapason ma solitude
une folie dure m’e’rode
dans ma parole nocturne trônent mes phobies diurne un de’faut qu’j’nie d’ces rôles
j’ai trois cent instru en chantier
pas la même force si drue pour les chanter
dure censure un mal dans l’sang
cense’ faire quoi si c’n’est l’enchanter
j’me sens terni par ct’interminable interligne l’saut s’e’ternise oser l’the’me c’est hausser l’ton du haut d’ces termes j’extrais ma force vive
ça m’fait du bien de succomber au vice juste pour combler du vide
quand est-ce qu’on vit
qu’est-ce qu’on vise au juste
les secondes jurent sur le fil
s’il suffit d’une scission sanglante
difficile d’trouver l’fond sans s’vautrer
ici tous les sons sont blancs
et si j’retrace mes fautes a’ grands traits

je prends la plume quand l’silence force l’amorce
homie j’tente l’art brut j’e’cris des mantras omis
et tant qu’j’aurai les synapses plante’es dans le fond d’une fosse a’ r’mords
ces couplages mornes de sons
et d’syllabes n’sonneront qu’comme une fausse harmonie
prends la plume quand l’silence force l’amorce
homie j’tente l’art brut j’e’cris des mantras omis
et tant qu’j’aurai les synapses plante’es dans le fond d’une fosse a’ r’mords
ces couplages mornes de sons
et d’syllabes n’sonneront qu’comme une fausse harmonie

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