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a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de cursus - nam (fra)

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partie 1 :

intro :

rien d’rose…

couplet 1 :

j’guette les surlendemains en attendant que fanent les ronces
y a qu’la plume en main qu’j’arrive à ressentir mes failles se rompre
perfectionniste le moindre pète sur les détails me ronge
j’me subis moi-même, c’est pas les connards au ciel qui m’en épargneront
goosebumps sur l’épidermе, pression, vision rouge et tеmpérature à la hausse comme un départ de honte
j’accumule malheur sur malheur, y a du démon dans tous mes songes à même plus m’en d’mander quand ils débarqueront
j’veux marquer ma cible sous un impact rond
moi j’ai toujours jugé à l’oreille et peu importe le rang
resterai-je sur terre une fois l’emprunt d’mon âme arrivé à son terme ?
que les débris d’ma chair se désincarneront
mes écarts de longue date j’les regarde de loin, pourtant, mais j’peux pas m’empêcher d’y penser, j’les sens m’faire de l’ombre
j’les côtoie dans des longs rencards
tous les soirs je songe en noir et les infanteries d’insomnies font leur départ de ronde
du mal à m’faire discret, à me plier quatre
du mal à m’sentir bien, du mal à avoir la tête désemplie d’ses angoisses
du mal à accepter qu’il y a des périodes vastes de stagnation et qu’y a des périodes phares où ça plie l’seize en balle
les saisons passent à une vitesse incalculable
quatre années d’suite que j’fête mes vingt et unes piges et qu’j’les sens pas
faudrait que j’me remette en phase
mais j’ose pas parce que je sais que le mal-être est pire quand j’guette le monde en face
alors je reste au fond d’mon sas…
couplet 2 :

parler d’mes tracas c’est comme vider un sac sans fond
pour le plus grand bonheur de la plume pour le malheur de l’être
c’est vers toutes les valeurs que j’rejette que leurs chemins s’enfoncent, et moi, j’me sens seul’ment utile en tant qu’tailleur de lettres
j’étouffe dans cette ville sans forme je cherche ailleurs de l’air
certaines faces m’ont quasi rendu misanthrope mais quelques frères me restent
certains souv’nirs, si j’le pouvais, j’les enfermerais au fond d’mon crâne…
ça traîne dans les rues et dans les bus par peur de perdre le rythme comme en 2018, j’en ai même fait mon fer de rime
si ma vie est un son j’en suis même pas au tier de l’hymne
peut-être qu’un jour cet entre-mêlé d’lignes me rendra fier de vivre, ‘challah
dans cette affaire je vise une écoute que j’n’ai jamais eu et rendre les coups qu’m’a infligé cette chienne de vie
quand j’repense à mes torts ma tête entière se fige
et j’vois le fil de ma vie comme une chaîne de vices
j’ai arrêté d’essayer d’m’insérer dans c’monde par les voies saines
quand j’ai compris que l’concept de normalité ça m’dépassait
qu’en voulant m’refouler j’finirais sans doute à jamais froissé
et qu’ves-qui sans cesse le cœur du problème ne f’rait que l’déplacer
déplacer les sommets c’est ma quête et s’prendre au jeu c’est payer le prix cher d’une guerre à deux facettes, mais…
j’ai la volonté qu’ni l’fric ni rien d’autre achète
ça bouge pas, j’ai gardé la mental’ depuis vingt deux fois sept

couplet 3 :

j’ai ajouté trois nouvelles pièces à ma collection d’années tristes
ce nouveau projet teinté d’un son d’améthyste est comme moi : né d’un concours de circonstances, mal maîtrisé
ma face : influences et éducation la métissent
tout est cyclique par trois fois j’ai connu la chute
l’impression d’passer un test et que l’œil de celui d’au dessus m’juge
grimper et s’manger les branches, tomber et r’monter les pentes, gratter éponger les manqués…
tel est mon cursus
partie 2 :

couplet 1 :

j’vois le rap comme rome : chaque route mène au cash
j’porte le durag comme les amerlo-cainfs
j’ai quelques écrits perçants qui t’amènent au quinze
balle au pied j’ai juré j’raterai jamais l’occase (jamais jamais)
rap fr en captivité, cartouche lyrique j’viens de caner l’otage
ils sont rémunérés pour abaisser le niveau tu n’me verras jamais acclamer leur taf
f-ck tes merdes ostentatoires j’vois qu’un complexe qui t’trotte au poignet dans ta audemar
pas d’trace de concu’ même dans mes cauchemars
nzer, vav prod : rap de haute marque
boulevard digger haussman
ça vient claquer les clapets qui causent mal
j’ai déserté les rangs des affalés, des serpents affabulateurs et des closed mind
les mettre k.o ça m’arrange de l’faire
cœur de démon dans un ange de pierre
dans ce game de fauves on ne compte pas les iench mais ça manque de flair
viens au contact la gifle tu la manges de près
je fais mienne la force que la démence me prête
chaque projet à son lot d’secrets comme les manos cachées dans les manches de prêtres

pont :

mes très chers frères… d-mn…
couplet 2 :

mon maître d’armes c’est pha-al
spirituel, et j’compte le rallier en vrai donc les falaises j’escalade
kickeur de la semelle jusqu’à l’âme
dans ma jeune vie le rap français c’est plus qu’un art
je n’crois qu’en mon propre cursus
école du micro d’argent : filière parallèle
le présent me sn0be, le futur m’suce
drop le mic jeune wack tu n’es pas à l’aise
tu veux rapper ? apprends les règles
la vitesse est doublée si la pente est raide
tu n’s’ras jamais propulsé à l’avant directe
c’est des années à cravacher avant les règnes
déter’ je prendrai les rennes
si le trône reste occupé je pendrai les rois et les reines
je rappe à m’en enflammer les lèvres
c’est pas quelques contre-temps qui pourront me braquer mes rêves
j’le fais relax, on dirait qu’ma plume est bénie
j’vois ceux qui m’aiment dans l’vrai et toutes les p’tites putes qui me blairent pas dans l’déni
j’suis passé par des phases où personne ne captait mon délire
j’me libère de mes propres-mains j’attends pas qu’on me délivre
si le jeu c’est les bush, j’arrive genre nord coréen à fond comme dennis
tu m’tailles à t’en arracher les veines
dans l’av’nir tu s’ras présent pour backer mes vers
quand ma verge sera cotée tu feras marche arrière pour venir y plaquer tes fesses
si le destin m’y force
je promets qu’j’arrach’rai le titre à la force des crocs
j’me nourris de la force des khos
exceller t’en as pas la force négro

pont :

oups…
j’ai pas la bonne carnation… (my bad)
nanananana t’en a pas la force niakoué…
tss… nettement moins de flow comme ça…

outro :

j’vois le rap comme rome, chaque route mène au cash
j’porte le durag comme les amerlo-cainfs
j’ai quelques écrits perçants qui t’amènent au quinze
balle au pied j’ai juré j’raterai jamais l’occase
si le destin m’y force
je promets qu’j’arrach’rai le titre à la force des crocs
j’me nourris de la force des khos
exceller t’en as pas la force négro
-censuré-

hahaha

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