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letra de nuit #12 - naim [café vert]

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[paroles de “nuit #12”]

[intro]
naïm
allez allez
hey

[couplet unique]
je réclame qu’l’aube pour éclore, qu’elle m’fasse renaître
y’aura qu’l’or pour me rasséréner
c’est des aléas des années à s’entraîner
assez traîné là en bas ces rats sont khénés
et j’dois clore la série nuit
ouais ouais, j’m’endors a six am
j’essaye d’écrire l’genre de bouquin que le succès aime
y’a des fort et des faibles, des portées de traîtrеs, je les graille justе
soit c’est des loups soit c’est des greyjoy
la voie rapide j’ai direct su qu’c’est dead (c’est mort frère)
mais aux anciens je viens succéder
ouais le but c’est de cul-sser la concu’ comme usain
les casser qu’ils hallucinent, qu’leur cul saigne
j’réunis le conseil du café pour tafer des concepts
gratter des sons frais, les défendre en concert
si j’soupire avant mon dernier souffle c’est qu’j’ai échoué
mes choix font souffrir et sur ma terre j’étouffe
y’a moins d’humains peut-être qu’y’a plus d’oxygène dans l’esp-ce
y’a plus d’fleurs au paradis qu’des paillettes et du strass
face au cahier du stress, tout ça pour gagner du pèse
des distractions pour gagner du time
ici tu canes et tu tailles avant d’être en place
y’a des fortunes que les dettes remplacent
la route est longue l’impression d’être en panne
ouais, j’suis sur la bande d’arrêt
j’aimerais croire polnareff, et dans mon cauchemar j’rêve
y’a d’l’amertume dans le zeste
payer l’addition un geste pour mes compagnons d’infortune
quand j’écris la lumière m’importune, j’ai rien à t’apporter
on veut dire c’qui est important mais nos pensées sont importées
allez, la vie s’arrête, la nuit continue
le vide y’est contenu, juste à côté du vice
j’voulais juste pas d’patron, j’mène ma barque comme albator
tout l’monde s’en moque comme l’albatros
c’est la douzième bastos, en trois mois j’ai pris des rides
j’me voyais le maître comme magnus, mais j’suis qu’un cactus de sibérie
mes chances incinérées comme mes semblables fument ces dix têtes
faire les cent pas finir six pieds sous terre
rien qu’on dérive peut-être qu’on a c’qu’on mérite
et puis périssent toutes nos péripéties j’finirai mon périple sur le périph’
dans les grattes ciel des pitres de bas étage
j’y pense sur l’banc de touche je suis c’type qui fait tâche
le son d’la berceuse, étouffé par la perceuse
faire du social c’est pas la peine, j’suis solo j’parle à personne
j’me questionne sur la caisse claire, c’est l’thème
sommes-nous voués a devenir des esclaves ?
moi j’ai taillé le granit, c’est des marches qu’il faut gravir
bloqué sur le gravier ça démange chercher le graal au zénith
depuis tit-pe je navigue enfant terrible mon avenir
en chantier j’suis en guerre mais j’suis entier trema c’est naïm
on fait que perdre c’est rude, en vrai les ‘blèmes se ruent
ces garces riront moins quand je percerai
j’aurais pu faire d’belles études, tout s’atrophie
on s’appauvrit, on enrichit belzebuth
je cours à toute allure depuis qu’le diable m’a dit à
tout à l’heure et être aveugle c’est voir la fin sans avoir dieu
c’est ça la vida, y’aura pas d’hasta la vista
passé vingt ans on s’spécialise en maladies graves
on voit si haut pour le seille-o on essaye fort
en placements on sait y faire, mais gros on sait pas s’vendre
on pense qu’le temps presse, eux ils ont des passes-temps
mes démons s’engraissent, ils m’ont dit écrase toi
j’vi-sser c’rap au dd, carbure à la rage ou au dédain
les hommes sont zélés ils ont scellé les portes célestes
les chiens gardent celles qu’y a en bas et les porcs s’élèvent
t’as un jardin d’eden j’viens marcher sur tes plates bandes
et j’tiens la cadence, c’rap, cinq ans qu’on trempe dedans (en scred)
crois-moi y neige à bord, sommes-nous déjà morts ?
serons nous vifs dans dix ans ? ombres dansant dans l’ciment
on fait du bruit en attendant l’silence
nuit

letras aleatórias

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