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letra de nirvana - naïm [café vert]

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[paroles de “nirvana”]

[couplet 1]
eh
on est bien là, c’est relatif
j’compte les secondes, j’recompte mes traumatismes
j’trouverai la paix, bientôt, lorsqu’on sera riche
j’manque à l’appel, j’répond aux abonnés absents c’est b-n-l
mes reufs m’appellent, encore un plan, pour faire d’la monnaie de malade (toi ?)
tu nous aides pas, c’est qu’t’es contre nous
donc nique ta mère, j’te mets dans ma blacklist
c’est pour les miens, ceux qu’ont connu la hess, ceux qu’ont connu la crise
on taffe le jour, on taffe la nuit, entre deux on taffe
après on sort, avec la tise, on dort jamais, on brave la bise
et on tourne en rond sur les pas d’iblis
on attend en bas on laisse passer l’tonnerre
y’a ces prières que nos mères font
dans nos lits on dort pas on s’morfond
y’a cette promesse que l’on reste libre
on attend en bas on laisse passer l’bonheur
y’a tout ce goudron qu’on respire
dire que nous voulions la belle vie
y’a cette fille que j’voulais sans artifices
des adultes qui sèment leur humanité
la vie d’ici-bas donne le vertige
les grands auraient mieux fait d’nous avertir
j’ai découvert l’avion à seize piges
la vue d’là-haut elle est magnifique
moi j’ai juré un jour que je pars d’ici pour
[refrain]
trouver mon jardin d’eden, quitter la ville
bientôt j’bouge ailleurs (la ville parle, trop d’échos)
(quitter genève, je rentre au bled peut-être) quitter la matrice
(trop d’échos) je quitte enfin la ville
trouver mon jardin d’eden (trouver mon jardin d’eden, j’ai erré des années)
bientôt j’bouge ailleurs (la ville parle, trop d’échos)
(recomposer mon âme, je rentre au bled peut-être) ici les fleurs se fanent, ah ouais ouais

[couplet 2]
j’me rappelle quand j’étais minot
mon majeur dans l’cul des dominants
puis la ville fait d’nous ses soupirants
on lui fait la cour pour pas grand chose
on attend toujours des sous qui rentrent
nos foutus rôles même seuls dans l’bus
on s’cherche encore un ennemi ouais
on s’ampute tout seul d’un truc
et on s’dit qu’la zone est minée (ouais la zone est minée)
on a des projets grands comme nos coeurs
café vert comme l’espoir, on subit le sort
malheureus-m-nt très peu d’exploits mais on prie encore
on cherche à s’élever comme nos pères
dans tous les cas, j’pars avec honneur
tu connais nos torts, connais-tu nos rêves ?
connais-tu nos peines ? va niquer tes morts
j’suis pas la tendance, j’prends une autre voix
nique la demande, je crée mon offre, juré on les baise
avec de l’ancien, je fais du neuf, j’m’en fous d’une meuf
j’gravis la pente, j’roule ma bosse
j’pense à haute voix, je chiale dans ma tête
j’craque pas devant eux, en attendant de
[refrain]
trouver mon jardin d’eden, (en attendant de) quitter la ville
bientôt j’bouge ailleurs (la ville parle, trop d’échos)
(quitter genève, je rentre au bled peut-être) quitter la matrice
(trop d’échos) je quitte enfin la ville
trouver mon jardin d’eden (trouver mon jardin d’eden, j’ai erré des années)
bientôt j’bouge ailleurs (la ville parle, trop d’échos)
(recomposer mon âme, je rentre au bled peut-être) ici les fleurs se fanent, ah ouais ouais

[couplet 3]
eh, gamin, n’écoute pas les hommes, n’écoute pas les autres
les places sont limitées, et nous on repart en guerre
contre ceux qui partagent notre passion, rien qu’on les emmerde
enfant d’immigré, je garde ma dignité, j’veux pas d’ma part d’allocation
enfant d’immigré, je garde ma dignité, donc j’y repars à l’occasion
on vit plein d’remords pour mourir sans regrets, nos mères s’font du mouron
enfermé dehors et ils croient qu’on s’y plaît, quand sous l’averse nous demeurons
on refait pas l’monde tant qu’on est pas refait, égoïste, certes, t’as raison
mais si ça marche promis nous donnerons
et moi j’leur en ai donné mille, personne m’a donné une deuxième chance, personne
j’suis toujours seul, j’t’aime, sale pute, vas-tu m’accorder une deuxième danse ?
il m’reste trois garos, j’attends les heures d’ouverture
j’ouvre une canette, ma vie l’amertume, j’m’en fous si la terre brûle
ma peine perdure, ma haine j’ai qu’ça, moi j’suis qu’un gosse perdu
gamin en guerre, gratteur d’garettes, perdu
(eh monsieur vous auriez pas une clope ?)
(non j’en ai plus)
(menteur)
je croise le petit naïm au clair de lune
nos chances de réussite sont clairement nulles
les lampadaires ne m’éclairent plus
[refrain]
(trouver mon jardin d’eden) quitter la ville
bientôt j’bouge ailleurs (la ville parle, trop d’échos)
(quitter genève, je rentre au bled peut-être) quitter la matrice
(trop d’échos) je quitte enfin la ville
trouver mon jardin d’eden (trouver mon jardin d’eden, j’ai erré des années)
bientôt j’bouge ailleurs (la ville parle, trop d’échos)
(recomposer mon âme, je rentre au bled peut-être) ici les fleurs se fanent, ah ouais ouais

[post-refrain]
trouver mon jardin d’eden
on veut pas se soigner on veut vivre (m’ont jamais compris)
la ville parle, trop d’échos (et j’espère qu’on se recroisera)
sans égo (ailleurs qu’dans cette ville)
viendras-tu me chercher ? (genève m’a traumatisé)
j’irai là-bas, sans dire un seul mot (trouver mon jardin d’eden)
au nirvana, comme doc gyneco (siddartha)
(j’cours, j’cours, j’cours) aussi vite que beregovoy (sans égo)
aussi vite que senna (aussi vite que senna)
je repars à zéro (ciao), j’dis au revoir à mes khos (salam)
je m’en irai sans toi (sans égo, sans égo)
je quitte enfin la ville (sans égo, trop d’échos)
et j’espère qu’on se recroisera, sans égo (même si j’y laisse tous mes reuf’s)
t’sais, la ville parle, trop d’échos (même si j’y laisse tous mes rêves)
la ville (j’repars à zéro), quitter la matrice (j’repars à zéro)
quitter la matrice

[outro]
j’irais là-bas, sans dire un seul mot
au nirvana, comme doc gyneco
(seul sous la moonlight, seul sous la moonlight)
(quitter genève, seul sous la moon)

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