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letra de fréquentations - n.a.r (greensboro)

[couplet unique]
en une vingtaine d’années, j’en ai rencontré des gens
des plus sophistiqués au plus intelligents
certain m’ont fait du mal, certain m’ont fait souffrir
certain m’ont donné la chance de savoir sourire
y’avait ce gars, l’temps a effacé son visage de ma mémoire
mais je me rappelle de son aura
disparu de ma vie trop vite sache que je t’oublie pas
j’sais pas comment tu te sens, j’te souhaite d’être plus heureux que moi
même époque, mon modèle maintenant déchu
on m’aurait dit tout ce que t’as fait, j’te jure j’l’aurais pas cru
comme toi, j’t’aurais supporté à tort et à travers
comme cet espèce de pervers qui t’sert de frère
en parlant de frère, j’en ai eu deux, mec
l’un a tourné raciste, vote fn crache sur la mecque
l’autre fait semblant d’être toujours là
sans répondre à mes messages depuis plusieurs mois
tout comme cette lointaine fréquentation
liés par le sang, donc forcément un peu pareil
tu m’as abandonné, t’as joué au con
tu m’as manqué des années, je sais que de ton comportement, maintenant tu payes
autre disparue de ma vie, supposée meilleure amie
m’entraînait avec elle dans les méandres de son esprit
elle menaçait de se suicider toutes les 3 semaines
comme la meuf du deuxième couplet de double vie
et mon amour d’antan, qu’est-ce que je l’ai aimée
je lui ai fait tellement de mal, elle a bien fait de partir
lors de la dernière cam, quand y’avait plus de rire
j’repensais pas au moment où j’l’avais fait pleurer
j’avais un autre frère dont j’ai pas parlé tout à l’heure
il était là pour moi tout le temps avant d’sombrer dans les substances
on a fait les 400 coups, c’était ça le bonheur
dur de m’dire qu’il s’est rangé dans sa vie teintée d’malchance
400 coups, c’est bien trop peu pour toi, tu te reconnaitras
100km/h sur le toit d’une gova
j’sais pas comment on est pas mort, j’t’avoue
t’as fait la pute, t’es loin de moi, c’est dur mais tu valais pas l’coup
sur mon vrai frère j’peux rien dire, toujours été parfait
on est les mêmes humains, enfin j’crois
on se complète tellement bien, c’est l’seul qui pense comme moi
j’t’aime d’un amour pur, mais pas sûr de faire le poids
triste comme jamais, elle m’a repêché des ténèbres
fou amoureux sans qu’on se complète
j’ai jamais vraiment été son héros, j’le crains
même si je pars j’oublierai pas la tendresse de ses mains
enfin, ma plus belle, ma chérie, celle qui m’a attendrit
j’crois bien qu’t’es le fil qui me maintiens en vie
j’pourrais mourir pour toi, ça tu le sais
ça me fait si mal de te savoir saigner
ah ouais, y’a aussi ce gars qui me suit depuis qu’j’suis né
plein de défauts mais bon, essaye de les dissimuler
fait tout pour aider les autres sans jamais penser à t’aider toi
faut faire avec, t’es la seule personne qui es moi
tous ces gens qui viennent qui partent qui reviennent qui repartent
comment me voient-ils ? savent-ils vraiment ce que je pense ?
comment leur rendre tout ce qu’ils m’ont donné
malgré les mauvais cotés j’vous ai tellement aimé, quelle chance
quelle chance, quelle chance, quelle chance…

- n a r greensboro

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