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letra de dans les villes - mysa

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dans les villes
couplet 1 [mysa]
j’ai cherché la vertu entre les blocs de béton
quelques minutes après j’me suis dit, c’est mort comme des tombes
en été on s’croit à la plage, on porte des tongs
pathétique comme la vie qu’on mène ou comme le ghetto
ya plus rien à gratter dans les bizs, c’est mort comme les églises
l’enfer nous brûle la bouche, on a mangé des épices
la vulgarité prime, j’ai vu la vie des briques
les gamins font les chauds dix ans, et plus tard ils dépriment
tu veux m’apprendre quoi pet-t, moi j’ai tourné en rond
oui j’ai coulé dans l’fond, comment ici tous les gens font
j’en ai fait plus d’une chanson sur la rue et ses démons
ceux qui sont mort pour elle, elle en a oublié les noms
tu peux m’dire c’que tu veux, pour moi ta vie elle pue
t’as côtoyé les trottoirs bien plus qu’une vieille pute
pardon, il y a moins d’espoir qu’il n’y a d’histoires dans les squares
tu verras que des chayatin en y trainant le soir

refrain [mysa]
j’ai trainé dans les villes, fréquenté les endroits sombres
les gens et les ruelles qui transpirent les angoisses longues
là où l’herbe et les feuilles partent en fumée sous les barres grise
on s’adapte au cadre, t’inquiètes on est des artistes
j’vois les mêmes enseignes partout, les mêmes clônes depuis la crèche
jugés à leur voiture, à leur adresse
si tu la vus, la brèche
prend la vite et sort du brasier cash
sur les cuisines de l’enfer règne le roi des lâches

couplet 2 [mokless]
dans les villes, on croise des filles qui n’sont pas vilaines
mais aussi beaucoup de thons qui s’prennent pour de vraies sirènes
dans les villes, les bobos s’embr-ssent quand ils se saluent
ici les gens s’inventent des vies, et te promettent la lune
pas de chances dans nos villes niveau climat c’est la pure poisse
putain nous qui rêvions de sable chaud et de mer turquoise
c’est xxx, ça klaxonne, tout le monde il est pressé
dit qu’il aura l’temps dormir dans sa tombe après son décès
dans les villes ya des psychos, des gars qui parlent tout seul
ils marchent pieds nus, la tête baissée, ils errent sans boussole
dans les villes, trouver une place, se garer c’est une galère
autant aller direct déposer sa caisse à la fourrière
t’es le bienvenu, ici c’est paname, c’est la ville du haram
c’est l’enfer, pour un regard de travers ça sort la lame
ca arnaque et ça s’banane, ça se prend pour des bonhommes
ca p-sse encore dans son froc, mais ça s’parfume à l’eau de cologne
dans les villes, le peuple se r-ssemble c’est le mécontentement
mais l’état vote des lois, avec ou sans son consentement
ils déforment nos prénoms pour les mettre au goût du jour
est-ce que kadour serait kad si on n’avait pas enlevé le –our
vous êtes sourds dans les villes, ça parle d’intégration
on est libres et égaux que dans les cours de recréation
on y nait, on y vit, on va y crever je pense
on y squatte toute l’année même pendant les grandes vacances

refrain [mysa]

couplet 3 [mysa]
dans les villes, peu ont su faire marcher
leur boussole, ils ont fini égaré comme un t-t-pe au supermarché
et oui la jungle urbaine nous a fait des races avariées
dans les mairies des villes, ya des pédérastes mariés
le monde est dingue, c’est l’homme et son dédain
t’étonnes pas si les meilleurs d’entre nous se sont éteints
dans les villes on trouve des barres, et c’est là ou tout commence
des braquages au plan louches, tu peux y laisser ton ang-s
dans les villes on veut plus trainer, on évite, ya pas d’air en plus
et c’est même dix fois pire si tu galères en bus
on y perd le sens de la vie, ton ami j’pense te l’a dit
évite le malin, reste à distance de la street
dans les villes on taf comme des chiens pour une vie de merde
dans un appart pourri, on s’endort dans un nid de nerfs
les psychologues sont millionnaires et se suicide riches
oui c’est les fils d’ibliss, ils sont trop mystiques fils
j’ai vécu dehors comme un sans domicile
les gens d’confiance sont tellement rares
comme une ville sans homicides
le rmistes prend une cuite avec un smicard
au parc les pt-ts nouveaux croient qu’la bicrave c’est pas tricard
derrière les cameras un œil de sataniste vous guette
c’est: marche comme un joyeux citoyen fataliste, ou crève !
t’aura les même embrouille de la patrotte à bezbar
sur les bords de la seine ou en p-ssant pas metz-plage

refrain [mysa]

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