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letra de silence cosmique - monkey theorem

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« vu d’ici » sous cet angle, la terre me paraît pas très grande
j’ai pas les strophes d’un héros et je m’en bats les glandes
je détiens la science de faire sonner les silences
je suis cette variante qui dénote dans l’atmosphère ambiante
une tête de « weed » décapitée, v’la que j’enfreins les lois de la gravité
je ne suis pas le futur, je suis encore après
l’esp-ce temps à colmater
le cerveau en mode avion, au cas où la mort appelle : « foutez moi la paix »
mon canapé dans les abîmes, sur le vide je trône
mon père contruit des sattelites, « real talk »
mesure de près, le big bang de mes couplets
à défaut, je dois bien l’avouer d’être astronaute pour de vrai

echo/kilo/oscar/romeo/sierra, nébuleuse sous la new era
je me sens à l’étroit dans cet univers en expansion
les pieds dans ce vide sans fond, cosmique silence en format mp3
et les étoiles appartiennent à ceux qui se couchent tard
voie lactée dans mon russe blanc, tue le temps au creux d’un trou noir
pour trouver mon chemin, je n’ai qu’un plan sur la comète
et je fais les fils d’un astronef, positif à l’alcootest
« last poet, last poet, last poet »et je t’aime à la sauvette, essuie cette larm’aggedon sur ta pommette
même atlas me jalouse car je prends le monde à la légère
j’attends l’apocalypse un pack de 12 et un compteur geiger

je profite de mes plus belles années lumière
les souvenirs défilent au bout du fil vu que la mémoire est cellulaire l’humeur est lunaire, dans mon universtout jeune déjà, j’étais une planète à la frontière du système scolaire
je me promène, flingue à la ceinture d’astéroïdes
parti à l’ouest en quête d’un terrain pratique pour nos théories
j’affine mes hiéroglyphes, vandalise la voûte céleste
les boots ancrés sur la croûte terrestre
ché-per, c’est clair, j’éclaire l’inconnu au départ de mes lèvres
de l’abstrait compacté s’élève, en « slow flow »
maintenant tu sais ce qui troue l’ozone, si l’inspi’ déboule au trot
trouver le sommeil sera pas de tout repos

quelques reflet de supernova dans un parterre de tessons
compresse des morceaux d’infini en instants cartier bresson
je traverse mes zones de dépression, réacteurs au bas de mon crayon
dans le sas de décompression, scaphandre en papier crépon
et je fuse dans le néant, plaies béantes et vodka russe purede fil en aiguille, apprends à conjuguer au suture
vu qu’on fait tous un peu semblant, je souris entre les bandages
car vieillir avant l’âge est un jeu d’enfant
je griffonne en 16 « bars » ce que la lune chuchote en messe b-sse
pas pour rien que j’ai le même prénom que le 1er homme dans l’esp-ce
et quand une étoile me file pour que j’exauce un voeux
je me sens vivre un peu, compte à rebours avant la mise à feu

letras aleatórias

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