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letra de grinta - misalaz

[ intro ]

retour au point de départ
j’ai tourné j’ai tourné en rond, la grinta devant les cages

[ couplet unique ]

j’ai tourné j’ai tourné en rond, vu les journées défilées
retour au point de départ, la grinta devant les cages
on pourrait bouffer les filets
si y’a une occas on l’a laisse pas filée
pour dessiner sa destinée
gros, porter ses couilles jusqu’à appeler l’kiné
et faire maigrir ceux qui sous estimaient
si tu veux tu peux tu s’ra méritant
on couve les gosses avec pleins de récits tendres
j’me rappelle vaguement mes 8 ans
bonheur est passager, souffrance est résidente
des gouttes ont coulées sous les cernes
les yeux fermés pour concentrer mes flux
j’vais pas me contenter du nécessaire mais j’vais pas non plus sucer pour gonfler les vus
j’bâtis, détruis dans un élan d’folie j’peux pas m’plier au lois tout en restant solide
j’ai apprivoiser ma mélancolie, j’veux un grand bol d’air frais tu veux d’la ventoline
t’as pas d’mander a v’nir ici bas
pourtant t’y es donc va faire ta liasse
mes frères m’appellent misa gros c’est comme ça j’ai pas chercher d’autre allias
a quoi j’suis voué ? dans quoi j’suis doué ? j’ai même des questions sur mes doutes
si t’as échoué, qu’il t’faut une bouée, tu peux compter sur mes coudes
j’active le turbo, direction plus haut, même dans l’échec j’suis vainqueur
je sais que j’fume trop mais quand j’suis sur scène, j’me donne comme si j’ai vingt cœurs
elle colle sa tête a mon torse, elle aime les sensations fortes
ca aurait pu être une belle histoire mais mon égo n’reconnait pas sa part de torts
ducoup j’me la colle, un teuteu pour bousiller mes poumons, un whisky pour oublier mon prénom
vers 3 heures du mat aucun lampadaire éclaire la noirceur d’une âme
j’me suis mis a écrire pour oublier l’ennui qu’on ressent pendant l’adolescence
des mots raturés sur des feuilles qui s’empilent, les idées qui partent dans tout les sens
pour tout marave j’ai mes couilles, millésime 98, j’vais pas chez [ ?? ] putain qu’ils m’foutent la rage, yo c’est la street, ok cool vas-y bouge ta race
j’m’en bat les couilles de ta vie, c’que t’as fais, c’que t’as pas fais faut taffer malgré les entraves sur le trajet les snitchs ou les salopes, j’vais jamais lâché l’escalope
misa coriace comme un t-800, j’comprend les rouages en les dévissant
cette chienne de vie elle est séduisante pourquoi quand faut la ken tu d’viens impuissant ?
nos daronnes ont pleurées des ruisseaux, le silence est lourd y’a des bruits sourds qui courent
dans l’obscurité par d’reluisance, y’a des jours avec, des nuits sans
y’a des jours avec, des nuits sans, nos daronnes ont pleurées des ruisseaux
le silence est lourd y’a des bruits sourds qui courent, dans l’obscurité pas d’reluisance

- misalaz

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