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letra de bleu nuit - mirbla

[intro]
le temps p-sse et ne travaille pas pour moi
ma conscience est inaccessible aux remords
je suis libéré, dieu merci, de ses timidités
ce ne sont pas les crimes qui se compte en ce monde
il y a longtemps qu’on y a renoncé

[refrain – mirbla]
j’vais pas rester j’aime le changement
trouve ton remède ou ton pans-m-nt
tard dans la nuit idée s’enclenche
si tu doutes de toi tu f’ras semblant
j’vais pas rester j’aime le changement
trouve ton remède ou ton pans-m-nt
tard dans la nuit idée s’enclenche
si tu doutes de toi tu f’ras semblant

[couplet 1 – mirbla]
j’les vois que subir jamais s’poser d’questions
mon dieu la vie est très sombre
j’p-sse mes journées en réflexions
des fois j’veux tout lâcher
plus voir d’humains qui veulent tout acheter
mais j’les vois tout gâcher
pour des billets devenir fous à lier
tro-tro-trop d’informations putain j’m’en bats les couilles
ce monde va péter un plomb tu connaîtras odeur de douilles
j’suis pas pareil, j’m’en vais j’réapparais
là j’suis à paris après j’fais que p-sser
oublies l’p-ssé ou abrèges pour en parler
tu veux parier ça tapine pour des cachets

[interlude]
à ce moment où on est
je vous affirme qu’une immense entreprise va se foutre du monde
vous êtes jeune
que ces minutes sagaces vous comptent pour des années
ceci est une capitale dont resplendissent tout les hypocrisies meurtrières de notre société

[couplet 2 – zidi]
hey
j’mets centaine d’euros dans mes vêtements eh
faut des années de taf’ pour mes placements wah
j’ai l’air vivant mais j’suis absent eh eh
bébé j’ai zéro problème avec ma mentale
wah-wah
on s’connaît comment j’me rappelle de r
problèmes de violence m’ont perturbés
la vie est belle il manque plus qu’le zeille
ici c’est plus tu gagnes plus tu perds
j’écoutais alice j’allais au collège
chérie crois-moi j’suis pas désolé
j’connais son corps j’connais pas ses rêves
j’parle de la mort j’plais pas à sa mère
j’maquille douleur tous les jours
j’aimerai jamais tous les autres hey
crois-moi j’ai compté les jours, crois-moi j’ai compté les fautes
j’suis dans l’hôpital, bébé j’suis qu’au début
du mal j’suis l’candidat
zéro mirage
combien de fois j’ai été déçu ?
combien de fois j’ai été si bas ?

[outro]
quand j’y pense, j’m’en souviens bien quand même
ces maisons du faubourgs, qui limitaient notre parc
se détachaient encore une fois, bien nettes, comme font toutes les choses avant que le soir les prennent
les arbres grandissaient dans l’ombre et montaient au ciel, rejoindre la nuit

- mirbla

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